Voltaire est un auteur du XVIIIème siècle, qui appartient au mouvement des Lumières. En 1759, il publie Candide dans lequel il dénonce la société de son époque. Plus tard, il publie L'Ingénu, en 1767, l'histoire d'un amour tragique dans laquelle une jeune femme, Mlle de Saint-Yves, est confrontée à un dilemme : sauver son amant en perdant sa vertu et en trahissant ce dernier ou le laisser périr et mourir elle-même de chagrin. Voltaire critique dans cette ?uvre la religion, le rôle de la femme et la politique. Dans un premier temps, Saint-Yves est présentée comme un personnage qui fait ressentir de la compassion et de la sympathie au lecteur. Mais ensuite, à travers son personnage, l'auteur cherche également à mener son combat contre la société de son temps. Finalement, comment le personnage de Saint-Yves apparaît aux yeux du lecteur : coupable ou non coupable ?
[...] De plus, elle avoue sa faute à l'Ingénu et se fait pardonner par ce dernier, soustrayant un poids de sa culpabilité, ainsi elle peut se reposer en paix. A travers l'œuvre toute entière, le personnage de la Belle Saint Yves apparaît comme un personnage tragique, image qui se concrétise surtout dans la deuxième partie du conte. Elle est tout le temps poursuivie par son destin, à l'image de Phèdre dans l'œuvre éponyme de Racine. Elle est prête à tout pour délivrer son amour et va jusqu'à enfreindre les règles posées par le Père Tout-à-tous, qui voulait d'une certaine manière profiter du dilemme qui s'était installé en elle. [...]
[...] Dans un premier temps, Saint Yves est présentée comme un personnage qui fait ressentir de la compassion et de la sympathie au lecteurs. Mais ensuite, à travers son personnage, l'auteur cherche également à mener son combat contre la société de son temps. Finalement, comment le personnage de Saint Yves apparaît aux yeux du lecteur : coupable ou non coupable ? Saint Yves est une jeune femme passionnée, qui est confrontée à un dilemme : sauver son amant et perdre sa vertu ou le laisser périr et mourir elle-même de chagrin. Tout d'abord, Voltaire fait une description très positive de Saint Yves. [...]
[...] Le lecteur, révolté de cette forme d'injustice, ressent donc de la compassion pour Saint Yves. On remarque également que Saint Yves a extrêmement du mal à voir le roi en personne dans l'histoire, Voltaire cherche également à dénoncer l'inefficacité du roi en France envers le peuple, son peuple. Pour conclure, on remarque ainsi un message critique de l'auteur passant par le personnage de Mademoiselle de Saint Yves, personnage tragique et suscitant la compassion du lecteur. De plus, sa culpabilité est nuancée par le fait qu'elle avoue sa faute à son amant avant de mourir. [...]
[...] Le personnage de la Belle Saint Yves est le miroir des idées de son créateur. La première critique sur la femme concerne son physique. La libération de l'Ingénu de la prison de Versailles n'a été réalisable que pour la beauté de Saint Yves. En quelque sorte, l'action d'une femme n'est dirigée que par son élégance et sa beauté. Au départ, avant de rencontrer l'Ingénu, la Belle Saint Yves était promise au fils du bailli. Cependant, elle ne pouvait accepter cette union. [...]
[...] Lorsque Saint Yves prononce le nom de Saint Pouange, le père Tout-à-tous tient des propos totalement différent comme homme de bien ; protecteur de la bonne cause ; bon chrétien (chapitre montrant que la personne est définie en partie par sa religion. Voltaire montre ainsi que la religion est dirigée par la politique. Voltaire dénonce la politique de son temps à travers L'Ingénu. En effet, Saint Pouange, homme d'église et d'état incarne dans cette œuvre la corruption par excellence. Le fait d'exiger les faveurs de Saint Yves en échange de la libération de l'Ingénu fait de Saint Pouange, un être immoral et montre que certains services de l'état qui, en temps normal seraient gratuits, ne le sont pas dans ce cas-ci. [...]
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