Jean-Paul Roger en est à sa première oeuvre littéraire, soit L'inévitable. Ce livre, édité en 2000, raconte l'histoire de Paul, un enfant de cinq ans subissant les méfaits de l'inceste par son père. Gérard, ayant fait subir le même sort à son fils aîné, Denis, a dû cesser cette envie car la mère de ce dernier l'a sauvé de cet enfer. Ayant sauvé au moins un de ses enfants, son favori, elle laissa Gérard manifester son envie sur le fils cadet. Les agressions de Paul ont duré jusqu'à l'âge de quinze ans, à une fréquence d'environ trois fois par semaine (...)
[...] C'est exactement la même chose dans le conte Le petit poucet. L'ogre n'a aucun sentiment de culpabilité et de pitié envers les sept petits garçons qui attendent leur décès. Il ne pense qu'à son propre plaisir, soit de satisfaire sa faim. Aussi, on peut constater que Denis est le préféré de la famille, ce qui est très dur pour Paul qui doit se défendre seul. Dans le conte, Pierrot, le fils aîné des sept enfants, est le favori de ses parents. [...]
[...] Paul et Denis peuvent apercevoir les équimoses sur ses bras. Il essaie de prouver qu'il est l'homme de la maison, la personne la plus forte. Cette situation est similaire dans le conte. Il la menaça de la battre si elle ne se taisait pas. Les deux hommes ont un comportement violent à l'égard de leur femme et ne ressentent aucune culpabilité face à cette pensée. Ensuite, on peut remarquer que Paul joue le rôle de bouc-émissaire dans ce roman. Gérard le frappe à plusieurs reprises. [...]
[...] Appliquer les qualitatifs de l'ogre au personnage du père dans le roman L'inévitable Jean-Paul Roger en est à sa première œuvre littéraire, soit L'inévitable. Ce livre, édité en 2000, raconte l'histoire de Paul, un enfant de cinq ans subissant les méfaits de l'inceste par son père. Gérard, ayant fait subir le même sort à son fils aîné, Denis, a dû cesser cette envie car la mère de ce dernier l'a sauvé de cet enfer. Ayant sauvé au moins un de ses enfants, son favori, elle laissa Gérard manifester son envie sur le fils cadet. [...]
[...] De plus, le père ne se préoccupe jamais des sentiments de Paul. Même si ce dernier n'a pas envie d'avoir une relation sexuelle, son père s'en moque et veut le baiser quand bon lui semble. Il ne pense qu'à son propre plaisir. Prenons par exemple lorsque les deux personnages ont une relation sexuelle dans les toilettes de l'école où le père a sa réunion hebdomadaire des Alcooliques Anonymes. Paul doit être attentif à tous les moindres bruits qui se manifestent pour que personne ne les retrouve dans cette position indécente. [...]
[...] Tout au long de ce texte, il était question de comparer l'aspect psychologique et l'aspect physique du père du roman L'inévitable de Jean- Paul Roger et du Petit Poucet de Charles Perrault. Pour ma part, je dois dire que le personnage du père est plus déchirant car c'est un fait réel et ce sont des choses qui sont rapportées encore dans notre société contemporaine. Je ne sais pas comment je réagirais si mon enfant devait recevoir cette même douleur atroce par sa mère. [...]
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