Un des plus grands succès de Corneille après Le Cid, L'Illusion comique a de fortes caractéristiques baroques comme le non-respect de la règle des trois unités dans le récit enchâssé et le mélange des registres. Après de longues péripéties suivies à travers les pouvoirs d'Alcandre, nous retrouvons ce dernier ainsi que Pridamant au dénouement de cette tragi-comédie, acte V, scène 5 (...)
[...] Ce dernier annonce même vouloir mourir après cela, auquel cas Alcandre lui donne le doute par la suite. II) Le coup de théâtre : révélation de la double mise en abyme La didascalie qui s'insère dans la pièce à ce moment précis a un effet de coup de théâtre pour tous : Pridamant et le lecteur. Cette dernière a pour fonction de révéler la procédure de théâtre dans le théâtre dans le théâtre, instaurée dans la pièce : Alcandre/Pridamant Clindor Isabelle Hippolyte. [...]
[...] Pour Pridamant, l'heure est au réjouissement après avoir cru à la mort de son fils. Conclusion La représentation de cette scène est caractérisée par l'opposition de deux états dans lesquels se trouvent Pridamant et le lecteur. Le passage d'un état à l'autre est la rupture créée par la didascalie qui nous amène le doute, avant qu'Alcandre ne confirme la supercherie de la pièce jouée par la troupe comique Tout y est. On passe ainsi d'un état de désespoir, d'un thème morbide mené par Pridamant, d'un vocabulaire riche mais lourd, mêlant des termes joyeux à des adjectifs péjoratifs, à un état de réjouissance où la gloire et la réussite de Clindor est mise en avant par Alcandre. [...]
[...] Un des plus grands succès de Corneilles, après Le Cid, l'Illusion Comique a de fortes caractéristiques baroques comme le non-respect de la règle des trois unités dans le récit enchâssé et le mélange des registres. Après de longues péripéties suivies à travers les pouvoirs d'Alcandre, nous retrouvons ce dernier ainsi que Pridamant au dénouement de cette tragi-comédie, acte scène 5. La perte du fils de Pridamant : un désespoir notable Précédant cet acte, la scène présentée à Pridamant montrant son fils Clindor se faire assassiner. [...]
[...] Il y a un contraste très net instauré par Corneille, caractéristique du théâtre baroque : les oxymores en témoignent. La règle des trois unités typique du classicisme n'est pas respectée au profit du rebondissement soudain dans la pièce. De plus, il nous est révélé la double mise en abyme, le théâtre dans le théâtre dans le théâtre, utile pour faire l'apologie de ce dernier quelques moments suivants. La tragi-comédie est ici remarquablement présente tant l'opposition des deux moments phares de la scène est mise en avant. [...]
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