Episode de la guerre de Troie, 15 jours au maximum : il y a une concentration de l'action. L'individu se définit par son rang, son titre. On a dans le texte l'exemple type de l'épique, peu de textes accordent une place si importante à l'action. C'est l'action qui détermine le personnage. Tout texte épique s'articule autour de cette idée d'une lutte, quête, approche du monde qui dépasse l'être humain (...)
[...] Les combattants se définissent par rapport à un groupe et la pire des choses est d'en être exclu. Il n'est d'action que celle voulue par les dieux : aucune autonomie de l'individu. B Question de représentation Comment représenter l'action ? Par le débat, le combat, la parole est très importante. On est dans la ritualisation de l'affrontement guerrier. On y trouve une dimension qui dépasse la logique. La représentation fonctionne selon le principe de norme, de code : ritualisation. On est dans la ritualisation de l'affrontement guerrier, dimension qui dépasse la logique. [...]
[...] Univers d'accomplissement, de l'acte, de l'investissement. Idées de règles, de principes et pratiques, on fait la guerre sous formes de règles. Evolution de la représentation de l'action dans la littérature, avant on considérait l'action comme voulut par les dieux, où la liberté de l'être humain était nulle. La grammaire narrative du texte L'Iliade est un très long poème épique rédigé en vers. On a un parcours normé et un mode d'écriture qui privilégie le code. A Présentation sélective d'un certain nombre de points Episode de la guerre de Troie jours au maximum : Il y a une concentration de l'action. [...]
[...] Omnipotence des dieux. Décider de ne pas agir, c'est agir (Zeus n'intervient pas). Les actes sont déterminés par les dieux et action = résolution divine. On ne trouve pas de notion de hasard qui implique celle d'aléatoire. Il y a une instance supérieure qui décide pour nous, c'est plutôt rassurant. B Une mythographie systématique Idée de structure, de schéma organisateur qui vise à conforter l'être humain. On est dans un monde normé, structuré et cohérent. Tout prend place dans un concept concerté. [...]
[...] B L'omniprésence du groupe Trait particulier du récit épique. Dans ces armées, l'individu disparaît au profit d'une idée de l'organisation globale. L'individu n'a de sens que lorsqu'il s'inscrit dans l'histoire, il est produit de l'histoire. C L'importance du rituel Réelle importance de la ritualisation, des codes et règles. Rituel guerrier, on est dans le mode de guerre codée, la guerre s'articule autour d'une certaine esthétique. Le rituel funéraire est très important, respect dû aux morts, les dieux refusent de voir le corps d'Hector profané car il est mort selon les règles du combat. [...]
[...] La négation de L'Iliade est la guérilla. L'action est juste, nécessaire, déterminée et cohérente dans sa façon d'être. L'action traduit la volonté des dieux "Dieu l'a voulu ainsi". C Les séquences archétypales de l'Iliade On se combat de façon ritualisée, idée de refrain, d'acte qui se répète comme dans l'armement où il y a des codes, des règles et des rites. On est dans un systémisme qui a une valeur énonciatrice. II- Le statut de l'épique A Une structure sociale et politique Le guerrier doit s'inscrire dans un ordre et chacun doit tenir un rôle dans la polis L'organisation spatiale du combat marque la stricte détermination. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture