L'île des esclaves, Marivaux, Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, écrivain
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est originaire de Normandie où il né en 1698. En 1698, son père emmène sa famille à Riom puis à Limoges. Elève des Oratoriens de Riom, il ambitionne, en 1710 d'entrer en Faculté de Droit à Paris. Il y rencontre de nombreux esprits modernes et découvre la préciosité mondaine. Son premier texte est le Père prudent et équitable, ou Crispin l'heureux fourbe en 1712. Il se lance alors dans son observation critique, combattant les classiques et essayant de multiples genres. Il fait essentiellement des parodies en reprenant l'écriture classique pour en donner des œuvres originales et décalées.
[...] Crée par des esclaves, cette île a une coutume particulière : les maîtres deviennent les valets et vice-versa. Ainsi, Iphicrate et son laquais Arlequin, Euphrosine et sa soubrette Cléanthis échangent leur condition, leurs vêtements et aussi leurs noms, sous la demande de Trivelin, gouverneur de l'ile. Les maitres sont donc humiliés : les anciens serviteurs doivent les imiter de façon à accentuer leur grotesquerie, sur l'ordre de Trivelin. Ce dernier demande ensuite aux ancien maitres de reconnaitre la vérité. Pour s'amuser, Cléanthis et Arlequin font une scène de séduction mondaine, allant même inclure leur « nouveaux serviteurs », en voulant faire des mariages arrangés entre Cléanthis-Iphicrate et Arlequin-Euphrosine. [...]
[...] Il fait essentiellement des parodies en reprenant l'écriture classique pour en donner des œuvres originales et décalées. Il se marie en 1717 avec Colombe Boulogne, celle-ci lui apporte une dot aisée. Il est ruiné par la banqueroute de Law en 1720, et perd sa femme en 1723. Devant travailler pour vivre, il se lance dans le théâtre. Il rencontrera le succès avec Arlequin poli par l'amour en 1720. Il s'inspire et collabore avec la Commedia dell'arte. Il va révolutionner la comédie théâtrale, avec Surprises de l'amour ou de La Double Inconstance. [...]
[...] Elle sera plus rancunière qu'Arlequin envers son ancienne maitresse, et va vouloir assouvir sa vengeance. A la fin, elle n'a pas vraiment envie de rendre son statut à Euphrosine. Trivelin : C'est le gouverneur de l'ile. Il dit l'avoir crée car c'était un ancien esclave et il voulait se venger. Il va faire s'échanger les rôles des nouveaux arrivants et les pousser à se rendre compte de l'absurdité sociétaire qu'est le rapport maitre/esclave. En fin de compte, on comprend que ce personnage n'a pas une envie de vengeance mais d'égalité, et que c'est lui qui apporte la morale de la pièce. [...]
[...] Personnages : Il n'y a que 5 personnages dans cette pièce : Iphicrate : C'est le Maitre d'Arlequin. Il échoue avec lui sur l'ile des esclaves. Il va lui révéler le secret de l'ile ce qui va entrainer sa chute sociale. Il est contraint d'échangé d'habit et de nom avec son valet. Il va être humilié par Arlequin mais sera ensuite « remis à sa place », plein de remords. Arlequin : C'est le valet d'Iphicrate. Il va beaucoup s'amuser dans son nouveau rôle de maitre, mais finira par rendre Iphicrate en remords. [...]
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