Humanisme triomphant, 1515-1546, François Ier, roi de la Renaissance, luttes de l'humanisme
Les fondateurs eurent à mener, sous François Ier, un rude combat d'où l'humanisme sortit triomphant.
Brillant, mais superficiel, François Ier est resté la figure de proue de la Renaissance.
La victoire de Marignan (1515) amène le roi et les seigneurs français à entrer en contact avec la Renaissance italienne qui va s'introduire en France. La guerre reprend rapidement d'ailleurs, contre le nouvel empereur d'Allemagne, Charles Quint, et ne cessera guère (désastre de Pavie et captivité du roi en 1525, traité de Crépy en 1544).
[...] François Ier lui-même, longtemps neutre ou hésitant, finit par engager la politique désastreuse de persécution. Les luttes de l'humanisme Mouvement européen, l'humanisme est né dans les écoles et les abbayes sous l'influence de l'Italie : c'est un enthousiasme nouveau pour les langues anciennes (Guillaume Budé); mais la connaissance exacte des textes permet d'édifier des synthèses intellectuelles (Lefèvre d'Étaples, Érasme) qui tentent de concilier la pensée antique et le christianisme. Il se heurte alors à une vive opposition : les théologiens de la Sorbonne accusent les humanistes de favoriser l'hérésie naissante, alors que les humanistes entendaient rester fidèles à l'esprit de l'Évangile et professaient une philosophie optimiste de l'homme (valeur de l'homme ; vivre selon la nature) opposée au pessimisme protestant. [...]
[...] Après les conflits (1523-1529), et grâce à la protection du roi, l'humanisme triomphe (fondation du collège des Lecteurs-Royaux en 1530, développement des collèges humanistes dont le collège de Coqueret et des collèges des jésuites ; développement des traductions et de la langue française). S'il a échoué dans le domaine religieux, il s'épanouit sur le plan littéraire : humanisme évangéliste et platonicien de Marguerite de Navarre (1492-1549), auteur des contes de l'Heptaméron ; humanisme de cour de Marot (1496-1544) ; humanisme philosophique de Rabelais (1483-1553); humanisme pétrarquisant et néoplatonicien des poètes de l'École lyonnaise : Louise Labé, la Belle Cordière (1524-1566) et Maurice Scève (1501-1564) qui écrit les dizains obscurs de Délie (1544), préfiguration peut-être du futur hermétisme mallarméen. [...]
[...] L'humanisme triomphant (1515-1546) Les fondateurs eurent à mener, sous François Ier, un rude combat d'où l'humanisme sortit triomphant. Un roi de la Renaissance Brillant, mais superficiel, François Ier est resté la figure de proue de la Renaissance La victoire de Marignan (1515) amène le roi et les seigneurs français à entrer en contact avec la Renaissance italienne qui va s'introduire en France. La guerre reprend rapidement d'ailleurs, contre le nouvel empereur d'Allemagne, Charles Quint, et ne cessera guère (désastre de Pavie et captivité du roi en 1525, traité de Crépy en 1544) À l'intérieur, le roi se signale par une autorité grandissante : le clergé et la noblesse domestiquée par la vie de cour sont de plus en plus sous la coupe du prince; le gouvernement est de plus en plus centralisé ; les impôts sont de plus en plus lourds. [...]
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