Lecture analytique traitant du thème principal, le temps, de ses rapports avec la nature et de ses implications dans la condition humaine. Dans la préface des feuilles d'automne Victor Hugo explique que cette oeuvre est « un regard mélancolique jeté sur ce qui est, surtout ce qui a été ». Dans ce recueil domine le registre lyrique et le thème du temps. De nombreux poèmes dans ce recueil sont une méditation sur le caractère éphémère de l'homme. Toutefois les préoccupations sociales et politiques restent présentes. L'extrait fait partie d'un ensemble plus important « Soleils couchants » et la vision du soleil couchant constitue le point de départ d'une réflexion des 4 quatrains aux rimes croisées. La nature est associée à cette réflexion. Notre extrait met ainsi en valeur l'opposition entre l'éternel renouveau de la nature et la fragilité humaine et tout cela dominé par le registre lyrique. Ce sont entre autres les caractéristiques du romantisme dont Victor Hugo est le chef de file.
[...] En conclusion Hugo reprend un thème très fréquent en poésie, la méditation sur la mort et le temps qui passe. Ce poème est caractéristique de l'œuvre hugolienne car il met en opposition la nature infinie et le temps fini de la condition humaine et opposition entre la force de l'univers et la fragilité humaine. C'est un poème d'inspiration romantique par l'importance accordée à la relation entre l'homme et la nature. L'ensemble du poème est inspiré par la mélancolie qui souligne le caractère éphémère de l'homme mais qui souligne aussi sa capacité, sa sensibilité à analyser sa condition. [...]
[...] Lexique Les verbes sont très nombreux et ils évoquent le passage viendra s'enfuit passeront ce sont des verbes de mouvement. Passeront est répété de part et d'autre de la césure ce qui sépare le vers en deux hémistiches ; on observe un chiasme qui le met en valeur. Il sera repris au vers 14, il est primordial dans ce poème. Le verbe m'en irai (v15) marque aussi le passage. C'est une évocation récurrente du passage et cette récurrence souligne l'idée d'une évolution qui va être précisée par certains noms communs. (Passage qui mène l'être humain à la mort). [...]
[...] Les allitérations et les assonances y contribuent : vers 6 et 7 face allitération en f qui marque l'écoulement du temps infini, vers 8 hymne en m qui met la mort en valeur, il faut se résigner devant elle. L'assonance au vers 4 en uis insiste sur l'étirement du temps. Les balancements révélés par la ponctuation (vers 2-4-5-6-7-9-10-11), les sonorités avec beaucoup de ou donnent une régularité au vers qui traduit cette absence de révolte. La fin du poème éclaire le sens de cette nature qui l'a ouvert. [...]
[...] La nature est associée à cette réflexion. Notre extrait met ainsi en valeur l'opposition entre l'éternel renouveau de la nature et la fragilité humaine et tout cela dominé par le registre lyrique. Ce sont entre autres les caractéristiques du romantisme dont Victor Hugo est le chef de file. La lecture analytique pourra donc s'intéresser au thème principal, le temps, à ses rapports avec la nature et à ses implications dans la condition humaine. Le traitement du temps Observation des enchaînements chronologiques. [...]
[...] Celle-ci s'observe à travers 3 points : La présence du poète A la fin du poème il intervient explicitement. Il y a une marque explicite du poète ce soir demain appartiennent au domaine du discours. Mais ces marques vont s'effacer derrière la nature qui va être omniprésente. Il y a une domination de la nature sur l'homme. Il y a une conjonction mais au vers 13 qui suscite un changement, après cette nature immense apparaît le poète. Cela instaure une opposition entre la nature et le poète, la nature continue alors que le poète va mourir. [...]
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