Le héros romantique est par définition un être mélancolique, la présence du registre pathétique souligne ce sentiment de spleen. En témoigne le champ lexical de la douleur « horrible » (v6) « supplice » (v10), « souffre » (v23) « désespéré » (v26) et celui de la mort « meurs » (v1) « mourir » (v2) « linceul » (v4) « tombeau » (v11) (...)
[...] Impression que le personnage confirme au vers 22 Vous mourez, personne ne s'émeut De plus, on peut supposer que son langage enfantin lorsqu'il dit les hommes sont méchants n'est pas employé par hasard puisqu'au vers il s'était qualifié de victime On comprend que le personnage a conservé une part de naïveté en opposition à ces individus pervertis et corrompus. Ainsi Victor Hugo dénonce la société individualiste par l'intermédiaire du personnage de Ruy Blas qui devient un représentant de ses idées. Conclusion: Victor Hugo, grâce à ce drame romantique, expose le renouvellement du théâtre et dénonce la société depuis la chute de Napoléon où les écrivains ont perdus leurs ambitions. Dumas dans son drame romantique Antony met en avant lui aussi le héros romantique en respectant les règles établies par Hugo dans sa préface de Cromwell. [...]
[...] Introduction Victor Hugo est un grand écrivain de la littérature française du XIX° siècle. Il demeure le chef de l'école romantique et apparaît comme le symbole de l'intellectuel engagé. Il publie en 1838 un drame romantique nommé Ruy Blas. L'extrait étudié est l'acte scène 1 qui présente le monologue de Ruy Blas où il décide de s'empoisonner après le rappel de sa condition par Don Salluste. Il sera intéressant tout d'abord d'observer en quoi le personnage de Ruy Blas correspond aux caractéristiques du héros romantique. [...]
[...] Par ceci, on se rend compte que Victor Hugo souhaite que les inégalités sociales ne demeurent plus aussi importantes Dévalorisation de sa condition sociale. On constate dans Ruy Blas, comme dans la majorité des drames romantiques, une visée sociale. Dans cette scène, tandis que Ruy Blas se prépare à la mort, on remarque qu'il porte son vêtement de valet comme nous l'indique la didascalie on entrevoit la livrée qu'il portait au premier acte Ceci montre que le personnage, avant de mourir, endosse son identité comme une malédiction. [...]
[...] Celles-ci traduisent des plaintes de Ruy Blas et demeurent chez le spectateur des appels à l'émotion. De plus, on voit le personnage se remémorait les instants passés à coté de la reine sa main que j'ai pressée, sa bouche qui toucha mon front (vers26) ce qui suscite chez le spectateur de la pitié et l'émeut. Ainsi, on remarque que le procédé nostalgique et mélancolique concourt à créer un climat propice au suicide du personnage un être résigné à la mort. [...]
[...] Ainsi, le monologue révèle le trouble intérieur de Ruy Blas que les Romantiques nomment le mal du siècle. II. Revendications sociales Critique des différences sociales. Le drame romantique met en lumière les différences sociales. Dans cette scène, on le remarque par le jeu des couleurs. En effet, les didascalies nous apprennent que Ruy Blas porte une robe noire tandis que la reine apparaît vêtue de blanc Or, on sait que la couleur noir est le symbole de la tristesse, du malheur, de la mort alors que le blanc représente la pureté, l'élégance, l'innocence. [...]
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