Commentaire composé du texte L'Enfant, extrait des orientales de Victor Hugo. Extrait de ce commentaire : "Tout d'abord, le champ lexical de la destruction avec l'accumulation de « ruine » et « deuil » au vers 1, nous montre le caractère atroce de cette destruction. La rime suffisante « deuil » / « écueil » renforce cette image. Il y a une reprise anaphorique de « Chio » dans les vers 2, 3 et 4, Chio est représentée par une périphrase : « l'île des vins », il y à aussi des propositions subordonnées relatives qui apportent des éléments de description."
[...] Le sujet est Les Turcs ils sont les responsables. Le mot ruine indique une destruction matérielle alors que deuil présente une destruction humaine. Les Turcs sont ainsi les responsables de tous les malheurs présents sur tous les plans. Au vers l'enfant courbe sa tête humiliée pour la relever au vers 18. L'enfant refuse toutes les propositions d'aide de l'auteur, il ne répond pas aux vers et 34. Il met du temps à prendre sa décision. La métaphore au vers 25 : chagrins nébuleux montre bien que l'enfant ne sait pas encore quelle décision prendre. [...]
[...] Victor Hugo (1802-1885), écrit en 1829 Les Orientales, recueil de quarante et un poèmes. Il offre une série de tableaux hauts en couleur de l'Orient méditerranéen. L'Enfant en est extrait. La guerre fait de nombreuses victimes diversifiées dont les enfants, la destruction faisant parti de ses conséquences est formulée par de différentes manières. Tout d'abord, le champ lexical de la destruction avec l'accumulation de ruine et deuil au vers nous montre le caractère atroce de cette destruction. La rime suffisante deuil / écueil renforce cette image. [...]
[...] La couleur blanche est omniprésente : une blanche aubépine blanche épaule cela donne une idée de pureté, d'innocence. Une analogie avec la nature est présente : aubépine, ciel, onde, lys cela donne une image romantique. L'enfant commence à perdre son innocence, il refuse le bonheur : chiasme au vers 20 rattacher gaîment et gaîment ramener l'auteur cherche à consoler l'enfant. Le pathétique de la perte de l'enfance ne sert pas seulement à émouvoir le lecteur mais il est au service du polémique, de la dénonciation. Ensuite, l'auteur s'engage contre les Turcs et contre la guerre. [...]
[...] L'enfant se transforme ainsi en adulte, en monstre. La volonté de vengeance devient plus forte que tout le reste. Il y à une sorte d'inversion adulte / enfant, l'enfant devient fort et l'adulte devient faible : au vers 14 : pour essuyer les pleurs puis au vers 25 : dissiper tes chagrins nébuleux L'image du saule au vers 24 donne une image triste, le saule pleureur. L'enfant n'est donc plus un enfant mais n'est plus qu'une volonté de vengeance, tout cela à cause de la guerre. [...]
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