Commentaire composé du poème de Victor Hugo intitulé "Oh je fus comme fou ..." tiré des Contemplations. L'explication est détaillée suivant deux parties principales. Document de 1300 mots idéal pour les révisions du baccalauréat de français, ou pour la réalisation d'un commentaire composé entièrement rédigé sur le texte.
[...] Il s'agit d'un imparfait de répétition qui indique au lecteur que ces mouvements de l'âme, pensées obsédantes, pulsions soudaines, ou révolte, ne se sont pas produits seulement une fois mais se sont répétées pendant une longue période indéterminée. La multiplication des coordonnants Puis Et concourent au même effet cumulatif. L'impression produite est celle d'une extrême agitation mentale. La syntaxe répétitive des vers 12 à 16. Cette longue phrase commence par la proposition principale Il me semblait suivi de 5 propositions conjonctives introduites par que Cette structure anaphorique convient bien pour renforcer le sens du texte, qui à cet endroit décrit l'installation progressive d'une idée fixe. [...]
[...] L'impression produite par ces répétitions, est celle d'un mouvement cyclique, d'une pensée qui tourne en rond, du retour obsessionnel de certaines idées fixes dans l'esprit troublé du poète. Le saut de ligne après le vers 16. Dans ce poème sans strophes, constitué d'une suite d'alexandrin à rimes plates (ou suivies), Hugo a ménagé un saut de ligne qui vole le quatrain final. Il marque sans doute par la le moment du saut dans l'imaginaire. La valeur expressive du discours direct et du présent et dans le quatrain final. On peut rapprocher ce saut de ligne à deux autres indices stylistiques. [...]
[...] Dans les vers suivants, le style direct fait son apparition, sans guillemets, mais annoncé par les deux points et confirmé par le remplacement de l'indicatif et de l'impératif. Cette progression mime le saut dans l'imaginaire. Nous ne sommes plus dans la supposition mais dans la conviction que Léopoldine est vivante. L'usage du présent sert à exprimer la présence réelle de la jeune fille. Le discours direct par lequel Hugo s'adresse à un personnage imaginaire donne corps à l'hallucination, dramatise la scène. C'est un poème dramatique et touchant d'une grande force expressive. [...]
[...] Oh je fus comme fou Hugo apprend la mort de sa file en lisant le journal. Par quel procédés d'écriture Victor Hugo parvient-il a faire passer le sentiment de sa souffrance qui la conduit jusqu'aux limites de l'ennui ? I : Expression de la souffrance Le verbe souffrir au vers le verbe éprouver répété 2 fois au vers le verbe pleurer avec deux compléments qui insistent sur la profondeur du désespoir ( Champ lexical de la souffrance Au vers horrible, au vers terrible. [...]
[...] Ce texte est un bon exemple de la poésie lyrique, c'est-à-dire d'une poésie en prise sur l'expérience personnelle de l'auteur. Le poète confie ses sentiments au lecteur par l'intermédiaire de ce poème. La création littéraire l'aide à faire son deuil. C'est ce qu'on comprend parfaitement quand on, lit le livre 4 des Contemplations. Placé au centre du recueil, il permet à Hugo de reconstituer les étapes de sa souffrance, de la révolte initiale, qui transportait dans le poème que nous venions d'étudier jusqu'à l'acceptation exprimée par le célèbre A.Villequier. [...]
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