Commentaire composé sur les vers 1 à 16 du poème "Mélancholia" de Victor Hugo.
[...] Ce poème est donc pathétique et réaliste: il décrit avec précision la société du 19ème siècle en montrant les conditions déplorables des enfants dans les usines. Victor Hugo a mit ses talents au service de la morale même si celui-ci s'est ouvert, surtout dans son recueil les Contemplations, où il à une écriture plus intime et plus personnelle. Mélancholia est donc un poème montrant l'œuvre de Victor Hugo: améliorer le destin des pauvres, qu'il a poursuivi dans son œuvre Les Misérables. [...]
[...] Nous étudierons dans un premier temps comment Victor Hugo arrive susciter l'émotion du lecteur en employant le registre pathétique. Ensuite nous verrons en quoi ce poème évoque un monde du travail monstrueux, diabolisé. Victor Hugo donne une vision pathétique des enfants. Tout d'abord il les décrit d'une façon inhabituelle. Il met en scène des êtres soumis à la violence, à l'injustice, à la misère, aux maladies dûes aux mauvaises conditions d'hygiène en utilisant le lexique de la souffrance, des maladies . [...]
[...] Pour accentuer cette vision du travail monstrueux, Victor Hugo transforme les machines des usines en féroces animaux avec des personnifications et des métaphores "Accroupis sous les dents d'une machine sombre" (v.7) par exemple où on peut dire que les enfants meurent à cause des machines ou encore "Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre" (v.8). En faîte l'âme des enfants est donnée aux machines, ce qui revient à dire que les hommes utilisent les enfants comme de vulgaires outils, ce qui est tout à fait inhumain. La poésie est donc ici un moyen de dénonciation, et donc Mélancholia est avant toute chose un texte visée argumentative. [...]
[...] Il exprime ses émotions avec la ponctuation; il exprime la colère, la révolte, la souffrance avec le point d'exclamation "Aussi quelle pâleur (v.12) , et exprime son incompréhension avec les point d'interrogation pour faire réfléchir le lecteur "Où vont [ . ] / Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules?" (v.1/3). Maintenant que nous savons comment Victor Hugo décrit ces enfants avec une vison pathétique, d'une façon inhabituel et comment il fait pour sensibiliser le lecteur, nous allons voir comment il fait pour donné une vision monstrueuse et diabolisé du monde du travail pour ces enfants. [...]
[...] la cendre est sur leur joue. V.12 Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. V.13Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! v.14Ils semblent dire à Dieu : - Petits comme nous sommes, v.15Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! v.16Ô servitude infâme imposée à l'enfant !Rachitisme ! travail dont le souffle étouffantDéfait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, oeuvre insensée,La beauté sur les fronts, dans les coeurs la pensée,Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! [...]
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