Victor Hugo, écrivain du XIXème siècle est, avec d'autres jeunes écrivains romantiques, à l'origine d'un nouvel art dramatique qui sera présenté pour la première fois lors de la bataille d'Hernani. Plus tard, Hugo perd sa fille Léopoldine, ce qui sera pour lui une épreuve très douloureuse, et l'amènera à écrire des recueils poétiques comme Les Contemplations. Il s'engage ensuite contre le travail des enfants, dans Les Misérables, mais aussi contre la peine de mort, et manifeste une préoccupation constante pour l'amélioration des conditions de vie des ouvriers. Il s'oppose à Louis Napoléon Bonaparte lors de son coup d'état de 1851 ce qui l'obligera à l'exil. Victor Hugo meurt en 1885, il aura le droit à des funérailles nationales et sera enterré au Panthéon.
[...] - groupes nominaux "la foule", "les contempteurs frivoles" : image négative. Le poète est donc rejeté par ses contemporains, mais sa parole est entendue par quelques élus : "plus d'une âme", "faux sage". La vérité qu'il transmet se formule "en silence", "tout bas". Une figure de visionnaire à mi-chemin entre tradition biblique et mythologique La troisième strophe met l'accent sur le caractère visionnaire du poète. Deux verbes désignent le poète : "il voit" et "il pense" verbes transitifs employés de façon intransitive : caractère solennel) + allitération en - Le poète est celui qui, ancré dans son époque est capable d'apercevoir l'avenir : antithèse entre deux adverbes de lieu "ici" et "ailleurs" (v.14). [...]
[...] Le poète est représenté comme un membre de la collectivité des élus. - V.H fait également référence à l'allégorie de la caverne (v.23-24) : le poète serait donc celui qui parvient à sortir de la caverne pour "voir les choses qui seront un jour". C'est l'image d'un poète visionnaire. Conclusion : Plusieurs images du poète qui sont toutes renforcées par des références bibliques et mythologiques, ce qui permet à V.H de construire sa propre représentation du poète. Ouverture : Ronsard (être élu), Baudelaire. [...]
[...] Ce poème, composé en octosyllabe, est divisé en trois dizains, relatant chacun un point de vue du rôle du poète : la mise en garde contre le "poète inutile", le poète représenté comme un guide, puis comme un visionnaire. Nous verrons comment Victor Hugo s'appuie sur des références mythologiques et bibliques pour construire sa représentation du poète. Nous montrerons qu'il refuse la figure traditionnelle du poète lyrique et qu'il invente une nouvelle figure qui emprunte des éléments à la tradition. [...]
[...] L'auteur a pour but de transmettre sa vision de la fonction du poète. Le refus du "chanteur inutile" à travers les figures de Jean-Baptiste et d'Orphée La première strophe montre que Victor Hugo est violemment opposé à la représentation d'un poète inutile qui ne joue aucun rôle social, un poète "mutilé", comme le prouve le rythme de fin de strophe (émotion du poète), ainsi que l'apostrophe "Honte au penseur", l'anaphore "malheur à qui " (v.3 et et les modalités exclamatives retourne dans le désert"). [...]
[...] - de nombreuses allitérations : en "faire flamboyer", en "Il voit, quand les peuples végètent". - Des rimes embrassées à la fin de la première strophe qui produisent un rythme particulier. - La modalisation "doit", placée en évidence au début du vers 18, qui accélère le rythme. Un être élu qui guide le peuple La deuxième strophe représente la figure du poète guide de la société. V.H propose sa propre définition du poète : on remarque 2 occurrences du verbe "être", et un présentatif "C'est lui Le poète est représenté comme "l'homme des utopies" : goût du 19e siècle pour les sociétés idéales. [...]
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