Quels sont les différents arguments employés dans les discours politiques de Victor Hugo et dans ses oeuvres envers la classe ouvrière ? Après l'introduction du sujet, ce document décrit et analyse l'engagement politique de Victor Hugo contre Napoléon III. Ensuite, au travers des oeuvres comme "Les Châtiments", "Fable ou Histoire", "Les Misérables" ou encore son discours politique "L'appel", ce document vous démontrera l'engagement de Victor Hugo pour le "petit peuple".
[...] Soldats ! Le plus grand des attentats, c'est le drapeau levé contre la loi. Ne suivez pas plus longtemps le malheureux qui vous égare. Pour un tel crime, les soldats français sont des vengeurs, non des complices. Livrez à la loi ce criminel. Soldats ! C'est un faux Napoléon. Un vrai Napoléon vous ferait recommencer Marengo ; lui, il vous fait recommencer Transnonain. Tournez vos yeux sur la vraie fonction de l'Armée française. [...]
[...] parce que je n'aurai songé qu'à moi, qu'à moi seul, quoi ! Pour sauver d'une punition peut être un peu exagérée, mais juste au fond, on ne sait qui, un voleur, un drôle évidemment, il faudra que tout un pays périsse ! Il faudra qu'une pauvre femme crève à l'hôpital ! Qu'une pauvre petite fille crève sur le pavé ! Comme des chiens ! Ah ! Mais c'est abominable ! Sans même que la mère ait revu son enfant ! [...]
[...] Ce traité fut conclu le 23 janvier 1860. Il avait été préparé dans le plus grand secret par Napoléon III et ses conseillers marqués par la pensée saint-simonienne : Fould, Michel Chevalier, Rouher ; le théoricien britannique Richard Cobden fut l'interlocuteur des Français. Suivi par d'autres traités avec la Prusse, puis avec la plupart des pays européens, ce coup d'État douanier rompait avec la longue tradition française de protectionnisme mercantiliste, tradition dont Napoléon Ier lui- même s'était fait le défenseur Un Empereur autoritaire et égoïste Dans ses Souvenirs, Alexis de Tocqueville, ministre des Affaires étrangères durant la présidence de Louis-Napoléon, dresse un portrait de l'empereur : Il se fiait à une étoile ; il se croyait fermement l'instrument de la destinée et l'homme nécessaire. [...]
[...] Effectivement, il fait l'éloge de la population française dans ses œuvres et ses discours politiques. L'auteur soutient plus particulièrement le petit peuple soumis à la politique autoritaire et élitiste de Napoléon III ; en effet malgré le suffrage universel lors des plébiscites , un régime politique autoritaire est mis en place durant la totalité du règne de l'empereur. Hugo démontre également que les guerres qu'il engage entraînent de lourdes pertes humaines. Prenons l'exemple de la bataille de Solférino qui a lieu le 24 juin 1859 en Italie : l'armée française et sarde, composées de 118600 soldats au total, emportent la victoire sur l'armée autrichienne ; mais le caractère extrêmement meurtrier de cette bataille (près de morts au total) inspira au philanthrope suisse Henri Dunant la fondation de la Croix- Rouge. [...]
[...] Oh ! Le genre humain sera délivré, relevé et consolé ! Nous le lui affirmons sur cette barricade. D'où poussera-t on le cri d'amour, si ce n'est du haut du sacrifice ? V. Hugo, Les Misérables, V Eh bien1, cet homme² va aux galères, c'est vrai, mais, que diable ! Il a volé ! J'ai beau me dire qu'il n'a pas volé, il a volé ! Moi, je reste ici, je continue3. [...]
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