Hugo dédie ce poème à sa fille Léopoldine qui s'est noyée accidentellement en 1843, à l'âge de 19 ans. Le poète idéalise une relation père fille de type très affectif. Le père est un « coeur » : il pardonne voire le dominé, il est accessible, il est le « petit père », il n'est pas le Dieu tout puissant inaccessible. Ici, le père est le cerveau, le Savoir, il le coeur de la Famille ...
[...] que Dieu m'assiste ! Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ; J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux. Novembre 1846, jour des Morts. Victor Hugo, Les Contemplations, Livre Quatrième, "Pauca meae", V INTRODUCTION Hugo dédie ce poème à sa fille Léopoldine qui s'est noyée accidentellement en 1843, à l'âge de 19 ans. Le poète idéalise une relation père fille de type très affectif. Le père est un cœur : il pardonne voire le dominé, il est accessible, il est le petit père il n'est pas le Dieu tout puissant inaccessible. [...]
[...] On remarque un appel à l'aide (pathétique = compassion). Les mots morne vers 25, et ombre vers 26 viennent plomber le passé lumineux. La nostalgie du bonheur est perdue, l'auteur cherche à jamais le regard de sa fille. L'ironie est donc mère content de peu vers 22. CONCLUSION C'est un passé lumineux éclairé par Léopoldine, jeune fille qui apparaît ici comme un ange, et qui s'oppose au présent qui n'offre aucun futur au poète. Seule l'écriture fait revivre la jeune morte que la poésie immortalise. [...]
[...] Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts, Et c'était un esprit avant d'être une femme. Son regard reflétait la clarté de son âme. Elle me consultait sur tout à tous moments. Oh ! que de soirs d'hiver radieux et charmants, Passés à raisonner langue, histoire et grammaire, Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère Tout près, quelques amis causant au coin du feu ! J'appelais cette vie être content de peu ! Et dire qu'elle est morte ! [...]
[...] C'est une petit enfant ; au vers 4 le discours direct mon petit père indique que cette fille est tendre, vive, active (comparaison avec un oiseau), et joyeuse riante au vers 6). C'est un rayon de soleil vers une petite fille charmante. Bonheurs familiaux Au vers 18, l'expression soirs d'hiver radieux (coin du feu) et charmants indique qu'il fait froid à l'extérieur et chaud à l'intérieur. Il y a l'évocation du topo du père avec ses quatre enfants sur les genoux. [...]
[...] On remarque l'évocation d'une nature désincarnée par l'expression esprit avant d'être une femme Un profond chagrin lié à une perte Le poème est à l'imparfait, les temps du passé sont heureux, mais révolus, et marqués par le regret grâce aux interjections et aux exclamations aux vers et 23, mais aussi aux soupirs hélas ! qui marquent le chagrin profond du poète (au vers 23). Le présent du vers 23 rend le présent du poète obscur, c'est un présent sans espoir. [...]
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