La première partie du poème évoque le voyage du poète. On remarque une progression dans le temps comme dans l'espace. L'itinéraire est mené avec détermination. Le poème débute par l'indication insistante du moment du départ aux vers 1 et 2. Il partira le lendemain matin ("Demain dès l'aube" v.1) et il arrivera le soir ce qui est souligné par la métaphore du vers 9 ("l'or du soir qui tombe"). Le voyage occupe ainsi une journée entière sans interruption.
(...) La progression dans l'espace est exprimée par une série de compléments circonstanciels de temps soulignant le passage, et la succession des paysages différents. L'énumération des éléments de la nature et du décor ("par la forêt" "par la montagne" v.3) et l'anaphore "j'irai par" marquent la volonté du poète à traverser coûte que coûte.
L'itinéraire est exprimé par l'utilisation de verbes de mouvement et d'action conjugués au futur simple ("je partirai", "j'irai", "je marcherai", "j'arriverai"). Leur ordre marque le départ et l'arrivée et le déplacement déterminé est marqué par l'emploi répété du futur. Ces verbes qui ponctuent le texte soulignent une volonté qui ne s'arrêtera pas. Grâce à cette détermination, et cette manière de voyager, on peut penser qu'il ne s'agit pas d'un simple déplacement mais plutôt d'un itinéraire sentimental pour sa bien-aimée. Dans la strophe 3, le paysage change. Il devient maritime et fluvial grâce à la synecdoque ("les voiles" en pensant les bateaux) et au nom d'une ville côtière "Harfleur". Cela souligne indirectement la progression temporelle et la progression dans l'espace (...)
[...] Il partira le lendemain matin Demain dès l'aube v.1) et il arrivera le soir ce qui est souligné par la métaphore du vers 9 l'or du soir qui tombe Le voyage occupe ainsi une journée entière sans interruption. La progression dans l'espace est exprimée par une série de compléments circonstanciels de temps soulignant le passage, et la succession des paysages différents. L'énumération des éléments de la nature et du décor la forêt par la montagne v.3) et l'anaphore j'irai par marquent la volonté du poète à traverser coûte que coûte. [...]
[...] Le voyage est donc un pèlerinage et non un déplacement pour un rendez-vous amoureux. III. Etat d'esprit du poète : Le poète est indifférent à la beauté du paysage (v.5 et 6). Il y a une certaine imprécision concernant le décor à cause de la négation des perceptions. La nature du paysage qui l'entour est simplement indiquée par des notions géographiez sans caractérisations la forêt la montagne v.3). La reprise de sans sans rien voir sans rien entendre v.6 dans un vers très régulier, souligne l'indifférence volontaire à toute perception visuelle et auditive. [...]
[...] Le vers 5 reflète par sa monotonie, une médiation et un pèlerinage avec un rapport religieux. Le vers 7 confirme qu'il s'agit d'un pèlerinage par des informations sur son attitude physique le dos courbe, les mains croisées Au fur et à mesure que se déroule le voyage (le poème), le poète et le lecteur se rapprochent. Le rendez-vous n'est pas celui de l'amour, de la vie mais du recueillement et de la mort. IV. Pouvoir du poème : Victor Hugo parle à la première personne (vers et s'adresse à quelqu'un à l'aide du pronom personnel tu Ce pronom représente sa fille. [...]
[...] Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Introduction : Victor Hugo est un auteur de XIXe. C'est un auteur romantique qui a écrit des romans [Notre Dame de Paris (1831), Les Misérables des pièces de théâtre [Cromwell (1827) qui est considéré comme un des textes fondateurs du Romantisme, Ruy Blas mais aussi des poèmes [Les Chants du crépuscule (1835)]. Demain dès l'aube est un poème extrait du recueil [Les contemplations (1856)]. Ce titre évoque la méditation, l'observation et la communion avec Dieu. [...]
[...] Conclusion : En conclusion «Demain dès l'aube est un poème qui peut prêter à confusion. Tout d'abord on pense qu'il s'agit d'un rendez-vous amoureux mais par la suite on comprend que c'est un pèlerinage. Le poète se rend annuellement sur la tombe de sa fille et exprime ses sentiments envers sa fille perdue. Victor Hugo accorde un pouvoir d'immortalité à Léopoldine par le biais des mots et la poésie. Elle échappe au temps, comme les deux symboles d'immortalité qui ornent à tout jamais sa tombe. [...]
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