L'action se déroule pendant le XIXe siècle, vers le début des années 30, à Paris. A cette époque, la peine capitale n'est pas encore abolie, et par le roman de Victor Hugo, on perçoit une autre version d'un fait divers qui s'est déroulé en 1831 (...)
[...] Les personnages principaux * Claude Gueux : pauvre ouvrier, vivait à Paris. ( ) L'ouvrier était capable, habile, intelligent, fort maltraité par l'éducation, fort bien traité par la nature, ne sachant pas lire et sachant penser. ( ) honnête ouvrier naguère, voleur désormais, était une figure digne et grave. Il avait le front haut, déjà ridé, quoique jeune encore, quelques cheveux gris perdus dans les touffes noires, l'œil doux et fort puissamment enfoncé sous une arcade sourcilière bien modelée, les narines ouvertes, le menton avancé, la lèvre dédaigneuse. [...]
[...] Pendant son séjour à l'étranger, il publia notamment Napoléon le Petit, Les Châtiments, Les Misérables, et Les Contemplations (œuvre témoignant de son choc émotionnel après la mort de sa fille Léopoldine et de son mari à Villequier, en 1843). Il rentra en France en 1870 sous la troisième république, et vécu le siège de 70 et la guerre civile de 71, qui lui inspirèrent encore d'autres œuvres. Il mourut le 22 mai 1885, dans la saison des roses comme il l'avait prédit quinze années auparavant, à l'âge de 83 ans, et fut enterré au Panthéon. II. Le livre Le 7 novembre 1831, Claude Gueux, voleur récidiviste emprisonné à la centrale de Clairvaux, a tué M. [...]
[...] * Les rations étant trop maigre pour le grand appétit de Gueux, il avait continuellement faim. Un jour cependant, un jeune garçon âgé d'une vingtaine d'année et appelé Albin vint le trouver et lui proposa la moitié de sa part. Gueux accepta, et ils firent ainsi chaque jour. Une étroite amitié se noua entre les deux compagnons. * M.D, qui n'avait pas vraiment d'autorité sur ses prisonniers en vint souvent à demander l'aide de Gueux pour les contenir : Dix paroles de Claude valaient dix gendarmes dit l'auteur. [...]
[...] Personne ne le dénonça; c'était normal, c'était Claude Gueux. * A sept heures du soir, comme d'habitude, les gardiens enfermèrent les prisonniers dans leur atelier respectif, et sortirent. Puis, Claude se leva et prévenu tout le monde qu'il avait jugé M.D, et qu'il l'avait condamné à la peine de mort. Il savait qu' il ne pouvait prendre la vie du directeur sans donner la sienne propre, mais qu'il trouvait bon de donner sa vie pour une chose juste. Lorsque le directeur arriva dans la salle, Claude le quémanda une dernière fois, en insistant face à son refus, mais en vain. [...]
[...] est un des directeurs des ateliers de la maison centrale de Clairvaux. Il est très autoritaire, mais surtout cruel envers les détenus qu'il a à sa charge. Il est donc méprisé de tous. Dans le roman, il incarne le rôle du persécuteur qui va pousser Claude Gueux à bout de nerf jusqu'au point où celui-ci va le tuer pour lui avoir enlevé Albin de sa cellule. * Albin : Un jeune homme, pâle, blanc, faible ( ) ayant l'air de vouloir parler et de ne pas oser. [...]
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