Les lignes 880 à 917 que nous allons étudier sont les lignes introductrices de la doctrine finale que va soutenir l'écrivain, et se situent judicieusement à la suite de l'histoire du nouveau défin. Ainsi, l'organisation sociétaire est cause de la criminalité pour Hugo, et celui-ci va persuader son public en s'engageant et en appuyant sa thèse par...
[...] Pour se faire, l'auteur utilise de nombreux moyens stylistiques mais aussi des procédés plus persuasifs comme les impératifs des lignes 891 et 897. Ainsi, ce livre comme Le dernier jour d'un condamné sont des parfaits défenseurs de l'abolition de la peine de mort. [...]
[...] Le problème résulte donc d'une disproportion entre l'avant chute de la ligne 886 où l'instruction et l'univers pédagogue sont insuffisants, où l'enfance est délaissée à sa plus pittoresque responsabilité, où le caractère se forge à l'image de l'environnement évolutif souvent dégradé, pauvre et insalubre, et l'après chute toujours à la ligne 886, où la violence carcérale prédomine les esprits, où la pauvreté et la misère perdure après la sentence, où le récidivisme devient une nécessité pour survivre dans cette communauté. De plus, ce déroulement touche la totalité des hommes quels qu'ils soient. [...]
[...] Ainsi, la peine de mort est susceptible d'être assimilée comme une des explications pour laquelle une personne serait excusable d'avoir tuer : la justice tue, pourquoi pas moi ? Alors que si, dans la phrase à la ligne 895, la société modifiant la suite, avait été une société capable de transmettre une pédagogie, l'individu et la nature seraient non plus des termes connotant la criminalité et la peur mais des termes inspirant la quiétude et la paix. Ce roman est paru dans une presse écrite, et cette partie soutient la thèse de Hugo qui s'engage très explicitement dans lignes 912,913. [...]
[...] Elle est donc un plaidoyer que l'auteur pourrait présenter oralement à l'Assemblée des Chambres des députés. De ce fait, l'inclusion des lecteurs grâce à l'emploie des nous aux lignes est primordial, permettant de les faire réagir à la cause soutenue. De même, les questions rhétoriques des lignes 902 à 904, dont la réponse est directement introduite par l'interrogation, sont utilisées pour surprendre les lecteurs et les faire réfléchir à la situation réelle. Mais Hugo veut aussi faire comprendre aux députés que la condition du peuple ne perdurera pas et que des révoltes sont en leurs débuts de propagation, notamment aux travers de nombreuses questions que se posent les intellectuels, repris par le nom commun intelligence de la ligne 906, et auxquelles le gouvernement se doit de donner des réponses, avant qu'elles ne fassent surgir une émeute si grande qu'elle serait capable de barrer le chemin à la société, comme l'indique la personnification filée des lignes 905 à 911. [...]
[...] Les lignes 880 à 917 que nous allons étudier sont les lignes introductrices de la doctrine finale que va soutenir l'écrivain, et se situent judicieusement à la suite de l'histoire du nouveau défin. Ainsi, l'organisation sociétaire est cause de la criminalité pour Hugo, et celui- ci va persuader son public en s'engageant et en appuyant sa thèse par de nombreuses combinaisons stylistiques. Hugo blâme certaines facettes essentielles du gouvernement français de l'époque. Selon lui, les disfonctionnement de la société sont à l'origine de l'assassinat légal de Claude Gueux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture