Commentaire issu du troisième texte du livre II des "Châtiments" de Victor Hugo, intitulé "Souvenir de la nuit du 4". Il relate un épisode auquel Hugo a lui-même assisté : la toilette funèbre d'un enfant tué rue Tiquetonne. Ce qui frappe avant tout à la lecture de ce texte, c'est son caractère poignant, pathétique qui permet une dénonciation sans pitié qui ne passe pas par la violence. Ce document rédigé se révélera utile pour composer un commentaire complet ou réviser le bac de Français.
[...] Nous avons une structure simple et choisie qui met bien en valeur ce qu'il y a d'inacceptable dans cette mort. b. Le pathétique : Le pathétique vient surtout des personnages, de l'enfant avant tout, de sa grand-mère en proie au chagrin : - L'enfant : une longue description insiste sur son apparence et sur ses blessures. Le poète utilise divers procédés pour suggérer l'horreur que lui inspire cette mort inacceptable mais utilise le ton du constat pour dire ce que les mots ne peuvent dire. La comparaison suggestive avec la mûre (v. 10) implique la fragilité et l'horreur. [...]
[...] Souvenir de la nuit du 4 Les Châtiments, Victor Hugo Il s'agit du troisième texte du livre II des Châtiments. Il relate un épisode auquel Hugo a lui-même assisté : la toilette funèbre d'un enfant tué rue Tiquetonne. Ce qui frappe avant tout à la lecture de ce texte, c'est son caractère poignant, pathétique qui permet une dénonciation sans pitié : cette dénonciation ne passe pas par la violence des termes mais par la sobriété même de constats, d'interrogations pathétiques qui en disent plus long que l'acerbe accusation. [...]
[...] 57) insiste sur l'idolâtrie dont le prince peut être l'objet et dénonce un travers déjà dénonce par les lumières au XVIIIème siècle. Enfin critique sanglante dans la fausse logique de la conclusion : la logique apparente réside dans la formule : c'est pour cela que (v. 58) accentué par l'impersonnel il faut Mais la conclusion ne tient pas debout puisqu'elle établit un lien simpliste entre les caprices du prince et la mort d'enfant qui apparaît alors comme un sacrifice monstrueux et donc inacceptable. La généralisation (les pluriels) montrent qu'il faut dépasser l'anecdote et comprendre que cette scène n'a pas était unique. [...]
[...] Un texte violemment dénonciateur : a. La dénonciation : La dénonciation émane de la dénonciation omniprésente dans le poème sous forme d'allusions ou bien directement exprimé. - Exclamations soulignant l'injustice de la situation, l'incrédulité, le fossé entre le passé heureux et le présent douloureux de la mort 39). Interrogations déjà évoquées mettant l'accent sur des comportements inacceptables. Incompréhension clairement signifiée au vers 33 par l'interpellation directe du narrateur (présent et témoin). b. L'incompréhension : Cette incompréhension et cette invitation à se faire expliquer conduit à mettre en cause des responsables. [...]
[...] La critique : La dénonciation enfin passe par une critique très ironique voir sanglante qui consiste à associer des termes que ne vont pas ensemble (v. 51) : pauvre et mince : il y a raillerie dans le même : ce qui dénonce vigoureusement Victor Hugo, le coté luxueux et superficiel (énumération v et 52). - Le groupe nominal par la même occasion (v. 54) crée une fausse association entre les biens du Prince et le rôle salvateur de celui- ci : il ne peut être bon prince celui qui ne s'occupe que de ses propres plaisirs. - Le verbe adorer (v. [...]
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