Ce document est un dossier sur l'oeuvre Horace, de Pierre Corneille. Il propose un résumé, une analyse de chaque personnage, des repères historiques, littéraires, des informations sur l'auteur, etc.
[...] C'est un acte féminin. A la fin, on annonce que la guerre est remplacée par un duel de champion (plan politique) et que Curiace se mariera (plan privée). Acte II Il fait 8 scènes, ce qui est beaucoup. Il y a beaucoup de mouvement, de rapidité, effet de variété. C'est un acte masculin. Il y a une opposition forte entre Horace et Curiace. On devine le frein que veulent apporter les femmes. La fin est sur les mots du Vieil Horace qui enferme les femmes pour que le combat se poursuive. [...]
[...] Horace I. Repères historiques a. La France en 1640 Louis 13 gouverne avec l'appui de Richelieu qui est très important pour l'histoire de France. Leur souci est de centraliser le pouvoir. C'est au moment où la France est en guerre contre l'empire Autrichien. Mais il faut payer cette guerre c'est pourquoi on demande alors des impôts, ce qui entraîne une révolte des Nobles et des paysans. Richelieu devient principaux ministre d'Etat en 1629 : il veut instaurer un pouvoir royal très fort, s'opposer au pouvoir des Nobles, sa politique est très autoritaire, d'où les différentes oppositions. [...]
[...] ( Le Vieil Horace Il est intransigeant. Sa justice est dans une sphère privée qui va s'opposer à la justice publique. Il défend son fils et dit au Roi qu'il a sauvé Rome, que c'est un héros. Il dit qu'il punira Horace lui-même, il veut rendre la justice en sphère privée. Il est comme un avocat pour son fils. Il représente ce qui tenait lieu d'autorité avant le système royal. On rejoint la pensée sur l'histoire de Corneille (le pouvoir centralisé). [...]
[...] Corneille est pour le pouvoir fort et soutien donc Richelieu. Il le dit par l'intermédiaire du Roi (c'est pour ça qu'il dédit son œuvre au ministre). c. L'absolutisme Un Roi absolu est un Roi qui a tous les pouvoirs. Il n'est pas démocratique, et ne rend pas de comptes. Un roi absolu a donc tous les pouvoirs mais il n'est pas au dessus de l'Etat, c'est le représentant de l'Etat, il s'y assimile (premier serviteur). Il est complètement confondu avec le pays qu'il gouverne. [...]
[...] ( L'action Pour Corneille, c'est l'action qui prime et qui fait une bonne tragédie. Les personnages se réalisent en agissant et non pas en parlant. Toutes les actions doivent converger vers une unité de péril (vers une action unique). Dans Horace, cette unité de péril est la mort de Camille (aux yeux de Corneille). ( Le suspens Le spectateur doit être tenu en attente, chaque fin d'acte doit laisser une attente, ce qui Corneille appel une agréable suspension IV. Réception d'Horace C'est la façon dont le public perçoit la pièce. [...]
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