Lors du chant IX, Ulysse se nomme et commence à raconter ses aventures à Alcinoos, Roi des Phéaciens, terre sur laquelle il fut jeté à la suite d'une tempête déchaînée par Poséidon. Le héros évoque ses aventures chez les Cicones, puis chez les Lotophages. Pour finir, il raconte la découverte du pays des Cyclopes et sa rencontre avec un de ceux-ci : Polyphème, fils de Poséidon (...)
[...] Nous avons affaire, du vers 373 et 374, à une dernière scène répugnante : de sa gorge du vin jaillit et des morceaux de chair humain ; il rotait, lourd de vin Nous avons la une image dégoutante du géant. Il nous impressionne pas sa monstruosité. Quelques aspects de la personnalité d'Ulysse ressortent dans ce passage. En effet nous relevons Douze vaisseaux formaient ma flotte, et chacun d'eux reçut neuf chèvres pour sa part, moi seul en obtins dix nous voyons parfaitement que le personnage attache de l'importance à avoir une chèvre de plus que les autres, seul renforce l'écart entre Ulysse et les autres, il se démarque. [...]
[...] Polyphème, parti mener ses gras troupeaux, n'était pas là. Vers 240 à 243, nous lisons «Puis, soulevant un bloc énorme, il le dressa devant l'entrée le géant arrive et impressionne de part sa force, vingt-deux solides chars a quatre roues n'auraient pas pu le soulever du sol cela renforce cette idée de puissance inégalable. Polyphème découvre les hommes dans sa grotte et commence ainsi, vers 252, le dialogue. La peur pris les navigateurs : sa voix profonde et sa grande taille vers 257, les effrayât. [...]
[...] Arrive enfin l'évocation, vers 187, d'un géant il s'agit bien évidemment de Polyphème. Dans ce même vers et jusqu'au vers 192, Ulysse en fait la description : solitaire il ne fréquentait pas les autres, mais vivait à l'écart, hors la loi monstre gigantesque il ne ressemblait pas à un mangeur de pain, mais plutôt au sommet boisé d'une haute montagne apparue à l'écart Polyphème est présenté ici comme une créature effrayante, impressionnante par sa grande taille. Il semble aimer la solitude car il n'a apparemment pas de liens sociaux. [...]
[...] Cependant, Ulysse ne s'arrête pas la, une fois le bateau repartit, à partir du vers 475, il provoque le cyclope et révèle son identité, au vers 504. En quelques sortes, Ulysse se trahit en donnant son nom, il aurait pu éviter de dire son nom. On peut penser que la fierté d'avoir réussit sa ruse l'a emporté et qu'il a voulu dire au géant quel est l'intelligent personnage l'ayant trompé. Nous pouvons donc dire qu'Ulysse est un personnage impressionnant par sa ruse et son intelligence, il est presque impossible de déjouer ses plans. [...]
[...] Ainsi, la ruse d'Ulysse a fonctionné à merveille. Vers 419, on relève pour cela Nous pouvons préciser que le héros et conscient de son intelligence : mon cœur fière avait tout de suite deviné vers 213 et il me croyait dans ses entrailles assez sot pour cela» le montre bien. Le héros nous prouve encore son intelligence lors de l'élaboration du plan pour s'échapper de l'antre de Polyphème, en effet, du vers 424 à 435, il nous explique comment il va se servir des béliers : les liais avec ses osiers bien tressés trois par trois ; celui du milieu porterait l'homme, les deux autres le flanqueraient il faut tout de même faire preuve de grande malice pour élaborer une solution pareille. [...]
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