Commentaire composé entièrement rédigé à propos de l'article "Prêtres", écrit en 1765 par le Baron d'Holbach, philosophe allemand, paru dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Ce document est idéal pour les révisions du bac de Français.
[...] Conclusion : La critique de la religion est un des aspects des lumières. En effet, le philosophe est un penseur qui fait de la raison le guide de toute démarche ; il se bat également pour l'exercice d'une liberté de pensée et de religion. Une telle critique est poussée très loin par certains et aboutit à un athéisme et un anticléricalisme forcenés. Informations supplémentaires : Au début du XVIIIème siècle, après la mort du curé Meslier, on découvre que ce dernier a laissé derrière lui un manuscrit dénonçant la fausseté de la religion et appelant à la mort du roi. [...]
[...] Les prêtres sont assimilés à des dominateurs et non comme des serviteurs de Dieu Le mot superstition est employé l l.44 et l Au XVIIIème siècle, il signifie culte vain, dévotion excessive Pour l'auteur, la superstition est à l'origine du pouvoir du clergé : l.8-9, proposition participiale qui a la valeur de complément circonstanciel de cause. Conséquence= formation du clergé. Le texte procède de manière méthodique (ex : pas de nom prêtres Dans ce texte, il n'est pas question de foi le mensonge : ( beaucoup de termes soulignant à la fois l'emprise des prêtres et la soumission des fidèles : on crut l.12 + l.15, l.16, l.28, l. [...]
[...] Il s'initie aux sciences et aux idées modernes en Hollande. En 1749, il s'installe à Paris et se lie avec Diderot. Il collabore à l'Encyclopédie et fréquente des personnalités importantes comme Rousseau, Buffon, Diderot Beccaria (juriste contre l'esclavage, la peine de mort et la torture). Collaboration financière et littéraire dans l'Encyclopédie. Il critique violemment la religion et expose une philosophie matérialiste et athée. Ses œuvres : Le christianisme dévoilé (1761). Ouvrages anonymes publiés à l'étranger. Introduction : D'Holbach a collaboré à L'Encyclopédie, articles de chimie et de minéralogie. [...]
[...] L.47-48 ( force du nombre, imprécis et impressionnant. D'Holbach veut montrer que le fanatisme religieux abolit les sentiments les plus naturels : ex : amour maternel, pitié. Le peuple est instrumentalisé par le clergé, il n'est plus maître de sa raison (adjectifs verbaux subjugués l.49 + enivrés l.44 + se soumettre l.48) L'assujettissement du peuple apparaît dès le début du texte, la définition du culte extérieur cérémonies) le montre en position d'objet. Il s'agit de frapper le sens des hommes et de leur imprimer de la vénération (pronom complément leur Le 1 insiste aussi sur la différence de considération entre les prêtres et les hommes ordinaires. [...]
[...] Le 4 met directement en cause les prêtres catholiques et dénonce leurs ambitions politiques ( l.54 préposition malgré introduit une opposition entre recommandations de l'évangile (l.54-55) et l'attitude du clergé ( voir l.56 cautionne la véracité. Opposition entre préceptes de l'évangile et l'attitude des prêtres rendue plus frappante par l'antithèse l.57. D'Holbach utilise encore l'asyndète pour énumérer tous les forfaits des prêtres (ex : révolte des jésuites du Paraguay, dans Candide). L'Inquisition est attaquée avec violence et assimilée à la barbarie des prêtres mexicains. D'Holbach assimile les bûchers de cette Inquisition à des sacrifices humains (l.71). [...]
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