Les Oracles existaient lorsque le christianisme étaient peu répandu. Dès lors que celui-ci prit une place importante dans nos sociétés, les Oracles disparurent car ceux-ci étaient assimilés au Diable.
Le texte est issu du registre ironique car Fontenelle se moque des scientifiques. La religion est remise en cause car le miracle n'en est pas un. Fontenelle lance ses attaques en disant les choses de façon implicite afin d'éviter la censure. De plus, en utilisant l'ironie, il fait rire les gens de choses sérieuses sans qu'ils ne s'en rendent compte.
(...) La première partie (la recommandation à l'impératif) ressemble à une formulation
scientifique. Fontenelle dit que les causes de l'absence de méthode sont la précipitation et la
paresse. Cette absence de méthode a pour conséquence l'erreur et le ridicule.
L'anecdote commence presque tout de suite par le mot "plaisamment" qui annonce l'humour
du texte (...)
[...] Dès lors que celui-ci pris une place importante dans nos sociétés, les Oracles disparurent car ceux-ci étaient assimilés au Diable. Le texte est issu du registre ironique car Fontenelle se moque des scientifiques. La religion est remise en cause car le miracle n'en ait pas un. Fontenelle lance ses attaques en disant les choses de façon implicites afin d'éviter la censure. De plus, en utilisant l'ironie, il fait rire les gens de choses sérieuses sans qu'ils ne s'en rendent compte La structure du texte La structure du texte est logique. [...]
[...] Conclusion C'est un texte représentatif du XVIIIe siècle. C'est un apologue (récit bref qui comprend une anecdote et une morale). Le texte est caractéristique de par sa forme (apologue) et de part ses propos ironiques, moqueurs. L'apologue permet de dire implicitement ceux que l'on pense. Ce texte est également révélateur des Lumières quant à son contenu : culte du fait (rationalité, scientifisme). C'est l'orfèvre qui a raison alors que les scientifiques ont tord. Finalement, c'est un texte qui combat la religion. [...]
[...] Cette dernière est une antiphrase, Fontenelle dit exactement le contraire de ce qu'il pense. L'auteur intervient beaucoup, il n'est pas neutre, il est moqueur La généralisation La fin du texte est sujet à créer la polémique. Le ton est sérieux, didactique. Fontenelle énonce le danger dans l'absence de raisonnements scientifiques. L'auteur nous donne une définition inédite de l'ignorance ("trouver des causes à ceux qui n'existe pas"). Il y a incompatibilité entre esprit scientifique et esprit religieux. Fontenelle propose une réflexion plus générale sur les difficultés que l'on éprouve à trouver la vérité. [...]
[...] Figurez-vous quelle consolation, et quel rapport de cette dent aux chrétiens, et aux Turcs. En la même année, afin que cette dent d'or ne manquât pas d'historiens, Rullandus en écrit encore l'histoire. Deux ans après, Ingolsteterus, autre savant, écrit contre le sentiment que Rullandus avait de la dent d'or, et Rullandus fait aussitôt une belle et docte réplique. Un autre grand homme, nommé Libavius, ramasse tout ce qui avait été dit sur la dent, et y ajoute son sentiment particulier. [...]
[...] le récit une généralisation (ou une thèse ou encore morale) La première partie (la recommandation à l'impératif) ressemble à une formulation scientifique. Fontenelle dit que les causes de l'absence de méthode sont la précipitation et la paresse. Cette absence de méthode a pour conséquence l'erreur et le ridicule. L'anecdote commence presque tout de suite par le mot " plaisamment " qui annonce l'humour du texte. Cette partie du texte égratigne les pseudo-sicentifiques et leur acharnement à vouloir tout découvrir. Dans la dernière partie, Fontenelle nous donne sa définition de l'ignorance : "trouver des causes à ceux qui n'existe pas". [...]
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