Histoire littéraire, XVIIIe siècle, Rousseau, autobiographie profane, Lumières
Il s'inscrit dans la filiation des Lumières : appel à la raison ; certaines positions sensualistes ; réflexion juridico-politique. Il prend les Lumières à rebours : il a une position de retour aux Anciens contre les Modernes ; question du progrès (des sciences et des arts).
Rousseau est polygraphe : il se distingue dans champ de l'essai et du discours ; celui de l'écriture de l'opéra ; celui du romanesque ; celui de l'autobiographie. Il est à l'origine des idées de la Révolution française.
Il est le premier écrivain à utiliser l'autobiographie profane. (IIIe siècle : Confessions de Saint Augustin). Il est le premier à se prendre lui-même comme la matière de son texte, dans une perspective qui n'est pas religieuse. Il s'agit pour lui de sortir d'un champ de pensées qui étaient dominées par des maximes, des visions générales sur l'homme ; il promeut la prise de conscience du moi. Il pose la question de l'aliénation : constat : l'homme est pris dans un devenir autre, il s'éloigne de son origine. L'homme de la nature, de l'origine, devient l'homme de la culture, vouée à une déchéance.
[...] o 1762 : publication du Contrat social (Rousseau penseur politique). Publication d'Emile (éducation d'un jeune garçon). Il est condamné par le Parlement, par l'Eglise catholique et l'Eglise de Genève. Il s'exile en Suisse puis en Angleterre chez Hume ; il finit sa vie à Paris en 1778. o La fin de sa vie est consacrée aux Confessions, aux Dialogues, aux Rêveries du Promeneur solitaire. Introduction des Confessions (texte5) : il veut donner à voir cet homme de la nature ; il essaie de peindre au monde ce qu'est un homme désaliéné. [...]
[...] Lettre 21 de la 2è partie du roman). Le remède dans le mal : les parisiens en sont à un tel degré de corruption que si on leur parle de la nature, ils ne comprennent pas. Il faut ouvrir dans le cœur des parisiens le sentiment que quelque chose manque. Le roman est l'expression de ce bonheur, de cette authenticité absente. La contradiction est au cœur de l'homme : il est né libre mais aliène sa liberté en société ; il a besoin d'une vie passionnelle mais aussi sentimentale. [...]
[...] (IIIe siècle : Confessions de Saint Augustin). Il est le premier à se prendre lui- même comme la matière de son texte, dans une perspective qui n'est pas religieuse. Il s'agit pour lui de sortir d'un champ de pensées qui étaient dominées par des maximes, des visions générales sur l'homme ; il promeut la prise de conscience du moi. Il pose la question de l'aliénation : constat : l'homme est pris dans un devenir autre, il s'éloigne de son origine. [...]
[...] Au XVIII e siècle, deux penseurs ont pensé les rapports étroits qui existent entre l'exercice du pouvoir et l'harmonie du rapport des hommes et des femmes : Montesquieu dans les Lettres Persanes et Rousseau dans Emile. Le couple est pensé comme cellule de base de la société et comme étant possiblement révolutionnaire. Emile n'a pas d'éducation religieuse. La partie La profession du vicaire savoyard est une réflexion religieuse. Rousseau met en scène un personnage humble, un curé qui expose la foi qui est la sienne. La direction matérialiste rabat la dimension sentimentale sur la dimension physique (roman libertin). Il n'y a pas de métaphysique du sentiment. [...]
[...] Tout le roman s'édifie à partir du drame, des aveux les amants sont séparés car Julie obéit à son père qui veut la marier. Le futur mari tente une expérience novatrice : il fait le pari de guérir Julie de sa passion amoureuse : il fait venir Saint Preux dans la communauté utopique de Clarens. Cette communauté préserve la nature. Cela ne fonctionne pas : Julie se suicide. Rousseau déplace la dynamique romanesque habituelle. La mort de Julie laisse imaginer que sa passion n'a pas pu être éradiquée. [...]
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