Histoire littéraire, XVIIIe siècle, Diderot, Siècle des Lumières, idée d'énergie
Il a d'abord fait des études ecclésiastiques. Il a fui son couvent ; s'est marié sans l'autorisation de son père. Il s'est illustré dans la réflexion politique, économique, scientifique. Il est l'inventeur de la critique picturale. Il s'est exercé dans le roman, dans le théâtre…
[...] Il n'y a plus de frontière entre l'âme et le corps. Peu à peu, il récuse l'idée de Dieu pour aller vers des positions de plus en plus athées. Les critiques de son œuvre situe son basculement au moment de l'écriture de la Religieuse (vers 1760, mais publié seulement en 1796). Il ne pense plus les individus en terme d'essence (terme théologique : tous avant de naître, on aurait déjà une âme au ciel, qui donnerait notre singularité. Pour lui, il n'y a pas d'individu avant la rencontre des molécules qui vont donner notre être physique. [...]
[...] CM 5 Histoire littéraire du XVIII e siècle Diderot Il a d'abord fait des études ecclésiastiques. Il a fui son couvent ; s'est marié sans l'autorisation de son père. Il s'est illustré dans la réflexion politique, économique, scientifique. Il est l'inventeur de la critique picturale. Il s'est exercé dans le roman, dans le théâtre Les positions philosophico-scientifiques de Diderot : Le dualisme qui sépare le monde spirituel du monde matériel devient un monisme : la matière n'est plus séparée de la pensée. [...]
[...] Cette conception est pensée par l'auteur dès 1755 : il révèle une vision du monde qui n'est plus linéaire et continue, mais cyclique. Dans ces années, il se révèle contradictoire. (Cf. p203 du Mitterand). L'espèce humaine peut-être arrêtée dans ses progrès ; les révolutions sont nécessaires. Il pense ces moments de révolution comme des secousses dans l'histoire, comme des moments catastrophiques. Ils sont pensés comme des moments féconds dans l'expression de l'énergie poétique. L'évolution de l'esprit humain s'opère aussi par des ruptures (conception moderne). (Cf. Discours sur la poésie Dramatique). Diderot a aussi une dimension de penseur politique, de moraliste. [...]
[...] On assiste à un mouvement de revalorisation forte des passions. (Cf. Pensées philosophiques). Position spécifique de Diderot dans le Siècle des Lumières : Il s'est posé la question de la possibilité de la connaissance. Le Rêve de d'Alembert pose la question suivante: comment avoir une représentation stable des choses puisque tout change à tout instant ? Le monde serait une maison hantée par des ombres : les pouvoirs de la raison sont désarçonnés par le fait du devenir des formes. [...]
[...] Les hypothèses : toutes ces formes vivantes ont des formes de conscience ; au fur et à mesure que l'on parcourt la chaîne des êtres (de l'animal à l'homme), cette conscience devient plus claire : les expériences sensorielles deviennent des habitudes, des instincts. Chaque espèce a son instinct. Ces instincts chez les hommes, se travaillent jusqu'à former une faculté rationnelle. La raison est aussi d'origine sociale. L'homme est doué d'un système nerveux fortement centralisé : il domine ainsi ses émotions, les organise : cela fait aussi la spécificité humaine. Diderot pense aussi à la création qui l'amène vers une pensée de l'homme créateur. (La femme est dominée par sa sensibilité [son diaphragme]). L'homme a une capacité de maîtrise sur sa sensibilité. [...]
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