Commentaire de texte sur l'oraison funèbre d'Henriette d'Angleterre de Bossuet avec biographie de l'auteur et de Madame Henriette d'Angleterre, le texte, une analyse profonde des figures de style et des explications sur le sens du texte.
[...] Dans cette oraison funèbre d'Henriette d'Angleterre, l'auteur interprète les malheurs des grands comme un terrible instant. Il nous montre que la souffrance devant la mort est commune à tous les rangs de la société le roi, la reine, Monsieur, toute la cour, tout le peuple, tout est abatut (l-18-19). Cette oraison laisse transparaître, notamment dans le récit de la mort de la princesse, l'émotion : O nuit désastreuse ! O nuit effroyable ! (l.11). Il utilise également le champs lexical du malheur : frappe terrible (l.11), cris (l.17), douleur (l.22) . [...]
[...] Au XIIe siècle, l'oraison funèbre est considérée comme un genre rhétorique basé sur l'hommage rendu aux gens de haut rangs lors de leurs décès. Dans les milieux mondains où à la cour, elle est utilisée comme un moyen pour l'aristocratie de s'auto-valoriser à travers l'éloge de la personne morte. L'Oraison d'Henriette d'Angleterre, considérée comme l'un des chefs d'oeuvre de Bossuet, à cette particularité non pas de flatter la cour mais de l'avertir de sa condition humaine. Ces perssonnes toutes haut placé sont comme nous tous ici bas de simples mortels. Il dit également que le seul roi sur terre n'est autre que Dieu. [...]
[...] L'oraison funèbre sert à rendre hommage aux disparus. Elle insiste généralement sur les qualités et les faiblesses de la personne. Cependant dans cette extrait, Bossuet a plus une dimension morale. La vie de la princesse indique à la fois le néant (chaque homme est voué à mourir) et la grandeur de l'homme. La mort de la princesse est présenté comme un sacrifice [pour] l'instruction du reste des hommes (l.4). Tous les hommes meurent, et ce quel que soit leur niveau social. [...]
[...] Louis XIV et Henriette deviennent vite proches. Elle sera la reine des fêtes, la protectrice des arts et des lettres ainsi elle soutient Molière. Madame tient aussi un rôle politique celui de "médiatrice des deux rois". Le 26 mai 1670, Henriette embarque pour Douvres afin de négocier un Traité par lequel le Roi d'Angleterre déclarerait la guerre à la Hollande, ennemie de La France, et par lequel Charles II deviendrait catholique, sur le plan militaire le Traité de Douvres est un succès mais non sur le plan religieux, il s'agit tout de même d'un beau succès pour Madame. [...]
[...] Elle est accueillie froidement par Henriette-Marie. Par la suite Henriette-Anne reçoit une éducation religieuse et princière avec l'apprentissage des arts, dans un couvent. Louis XIV qui aime les alliances stratégiques pense qu'Henriette-Anne, en se mariant avec Philippe d'Orléans, son frère, servira d'intermédiaire entre la France et l'Angleterre. La cérémonie a lieu le 31 mars 1661 et là, la surprise générale, Henriette a bien changé, elle est devenue une beauté, bien loin de la jeune fille maigrichonne avec laquelle Louis XIV ouvrait les bals par pure convenance des années auparavant. [...]
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