Après la lecture de cette scène et de l'oeuvre, ce chapitre semble être le portrait de l'oeuvre. C'est-à-dire qu'elle en est le reflet, par exemple, à travers la technique d'écriture. Dans ce chapitre, tout comme dans l'ensemble de l'oeuvre, c'est le point de vue du prince qui domine, il observe mais propose tout de même des commentaires critiques sur les personnes issues de la même classe sociale que lui. Par exemple, "Une foule de jeunes filles incroyablement petites, invraisemblablement olivâtres, insupportablement gazouillantes". Les hyperboles et la comparaison animalière (bestiaire grotesque) permettent d'accentuer les critiques du prince. L'autre caractéristique de l'oeuvre présente dans cette partie peut être les interventions rares mais surprenantes de l'auteur (...)
[...] Il se retrouve face à son destin et fait implicitement un bilan sur lui-même, sa vie, la société, la noblesse. Il va ensuite s'isoler dans la bibliothèque. Cet acte peut paraître anodin, mais en réalité, il fuit la société, sa société. Il semble seul au milieu de la foule, immobile au milieu des mouvements, presque silencieux au milieu des conversations. Il a beau critiquer les autres invités, ces femmes laides ces hommes sots il ne renie cependant pas sa classe et relativise je suis peut être plus intelligent, je suis certainement plus cultivé qu'eux, mais je suis de la même espèce, je dois me solidariser avec eux Il fuit les gens de sa société mais reste tout de même solidaire avec eux. [...]
[...] La mort semble hanter cette partie. Seul dans la bibliothèque, le héros semble fasciné par un tableau funeste La Mort du Juste il évoque ensuite son propre décès comme une préoccupation subitement essentielle. Il se questionne sur sa propre mort. Quand Tancredi dit à son oncle tu courtises la mort cela donne un certain côté positif à la mort, car courtiser c'est vouloir et tout faire pour l'atteindre. Avec le retrait du prince, c'est tout un univers qui semble vaciller. [...]
[...] Registre ironique à travers le mépris et les moqueries du prince et de Tancredi à l'encontre de Don Calogero (qui est pourtant le père d'Angelica). Donc, cette partie reflète l'œuvre, car c'est le point de vue du prince qui domine, qu'il y a de rares interventions de l'auteur et que différents registres y sont mêlés. La tonalité morbide est présente à plusieurs reprises dans ce livre, mais elle semble de plus en plus importante dans cette partie. En effet, le bal semble être une sorte de sanctuaire du monde aristocratique. [...]
[...] Après la lecture de cette scène et de l'œuvre, ce chapitre semble être le portrait de l'œuvre. C'est-à-dire qu'elle en est le reflet, par exemple, à travers la technique d'écriture. Dans ce chapitre, tout comme dans l'ensemble de l'œuvre, c'est le point de vue du prince qui domine, il observe mais propose tout de même des commentaires critiques sur les personnes issues de la même classe sociale que lui. Par exemple, Une foule de jeunes filles incroyablement petites, invraisemblablement olivâtres, insupportablement gazouillantes Les hyperboles et la comparaison animalière (bestiaire grotesque) permettent d'accentuer les critiques du prince. [...]
[...] Donc, derrière les apparences légères et joyeuses se devinent les barrières sociales, les tensions politiques, les misères corporelles et la certitude de la mort. L e raffinement de l'étiquette et de la politesse masque ainsi les tensions politiques et sociales de l'époque. A la fin de cette partie, le lecteur en vient à la même conclusion qu'à la fin de l'œuvre : La décadence de l'aristocratie. Le bal serait alors le symbole de cette décadence, dont personne ne voudrait se rendre compte. [...]
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