DON FABRIZIO
Physique :
Germanique (diffère des Siciliens)
« il était immense et très fort : sa tête effleurait [?] les lustres »
« poids de géant faisait trembler le plancher et dans ses yeux très clairs? »
« les poils couleur de miel » « ils dénonçaient l'origine allemande de sa mère »
[...] c'était une des nombreuses jeunes filles qui considèrent les événements publics comme se déroulant dans un univers séparé devant l'impétuosité de sa beauté les hommes furent incapables d'en remarquer, en les analysant, les défauts qui n'étaient pas rares elle était grande et bien faite, sur la base de critères généreux la saveur de la crème fraîche à laquelle elle ressemblait, sa bouche enfantine celle des fraises sa voix était belle, d'une tonalité grave, un peu trop surveillée peut- être son rire monta d'un ton ; il devint perçant mademoiselle Angelica Sedara (ici, une longue procession d'adjectifs, tendant à exalter la beauté, la grâce, la vertu, l'intelligence de l'objet aimé (dans lettre de Tancredi à Don Fabrizio en lui annoncant son amour) le flottement de son ample jupe, elle gravit avec légèreté les nombreuses marches elle voyait en Tancredi la possibilité d'avoir une place éminente dans le monde de la noblesse sicilienne = calculatrice, intelligente, lucide pour Tancredi : la belle des belles levant la tête elle souriait, belle mais vide (pour l'embrasser et lui meurtrir le palais) Cavriaghi : la plus belle fille que j'aie jamais vue dénicher un bijou comme Angelica dans cette porcherie elle n'est pas seulement belle, elle est aussi intelligente et cultivée, et bonne encore ; on la voit dans ses yeux, sa bonté, sa chère ingénuité innocente Arrivée au bal : l'accueil reçu par Angelica fut d'une chaleur imprévue - jalousie des hommes qui aimerait avoir une si belle amphore pleine de pièces de monnaie son maintien ne se démentit pas une seule minute pour montrer aux Palermitaines ce qu'était une belle femme = un modèle, un idéal féminin Sens : le parfum de ses cheveux + sa bouche de fraises ses draps doivent avoir le parfum du paradis - Angelica sentait bon comme une fleur dans ses bras sa vanité naturelle était satisfaisante autant que son ambition tenace dans la 8ème partie : souffrait de varices, et ses jambes, qui avaient toujours été un peu trop courtes, la soutenait mal elle portait avec une coquetterie qui pouvait sembler nostalgique CONCETTA (isolée et délaissée) sourde aux amours de Cavriaghi, voire cruelle amoureuse de Tancredi Concetta, avec toutes ses vertus passives serait-elle capable d'aider un mari ambitieux et brillant à gravirles marches glissantes de la nouvelle société ? Timide, réservée, renfermée comme elle l'était ? [...]
[...] le Père Pirrone avait essayé d'enseigner le latin au jeune homme, pendant sept ans, il en avait subi les caprices et les farces ; comme tous les autres il en avait ressenti le charme Mais des exceptions de sérieux le jeune homme eut une de ses crises de sérieux qui le rendaient impénétrables et si chers quand on est avec lui, quand il est en veine, le monde paraît plus drôle, parfois aussi plus sérieux au bal pour une fois, le sourire de son neveu n'était pas moqueur Physique + voix la voix légèrement nasale du jeune homme était tellement chargée de vivacité juvénile qu'il était impossible de se fâcher beaucoup d'allusions à ses yeux bleus (comme ceux de Don Fabrizio) les yeux d'un bleu trouble, les yeux de sa mère, ses propres yeux [à Don Fabrizio], le fixaient rieurs. [...]
[...] Marianina : une sorte de Bendico en jupon de soie le chien ne représente pour elles aucun danger ; il n'en mangera même pas un os, parce que cela lui fera mal au ventre (en parlant des poules) Bendico essouflé par son propre dynamisme bendico qui voulait à tout prix y participer (à la lecture du rosaire ) autres chiens : Teresina et Arguto, à la chasse = pas de portrait on ne pouvait avoir confiance absolue que dans les chiens et uniquement parce qu'ils étaient dépourvus de langage articulé Bendico lui aussi retrouvait son cher compagnon de jeux (Tancredi) Chevalley aurait peut-être continué longtemps sur ce même ton, si Bendico n'avait pas demandé, derrière la porte, à la sagesse du Souverain d'être admis bilan de la vie de Don Fabrizio, se souvient de ses chiens dont Bendico si délicieusement balourd Bendico, empaillé depuis 45 ans les domestiques en demandaient l'abandon aux ordures, mais Concetta s'y opposait toujours : elle tenait à ne pas se détacher du seul souvenir de son passé qui n'éveillat pas en elle des sensations pénibles dernier paragraphe consacré à Bendico, alors qu'il est mort depuis 45 ans : au cours de son vol par la fenêtre sa forme se recomposa un instant : on aurait pu voir danser en l'air un quadrupède aux longues moustaches. [...]
[...] le terme pour le désigner lui, Don Fabrizio, mais celui utilisé pour évoquer le petit capitaine garibaldien pour Maria Stella le cher neveu perfidement calomnié, pour le père Pirrone la brebis toujours égarée et toujours retrouvée, pour Concetta, un cher fantôme ressemblant à l'amour perdu Tancredi, notoirement sans argent, bien qu'attrayant, était jugé comme un parti qui n'était pas désirable, [ ] il était donc plus appréciés des dames mariées que des jeunes filles à marier Concetta, pour lui, la délicieuse adolescence DON CALOGERO Importance de l'argent : avarice et richesse - Mauvais goût, pas encore les qualités des nobles le maire, les hanches ceintes d'une écharpe tricolore flambant neuve comme sa charge beau-père = pépé Mmerda annonce de Don Fabrizio à Don Calogero de l'amour de Tancredi et Angelica : une inversion : le petit chacal le sait déjà, il étale ses richesses qui abasourdissent Père Pirrone et Don Fabrizio. [...]
[...] L'autorité : un mari tyran, un père autoritaire mais généreux et sensible un tempérament autoritaire une certaine rigidité morale voix autoritaire service militaire pour Cavriaghi votre Excellence cache trop bien son cœur de père sous l'autorité du maître Orgueil / fierté / hauteur : orgueil hautain un homme si énergique et si fier il fut submergé d'attendrissement envers lui-même il avançait dans la forêt de la vie avec l'assurance d'un éléphant au bal : je suis peut être plus intelligent, je suis certainement plus cultivé qu'eux, mais je suis de la même espèce, je dois me solidariser avec eux Libertinage, amour : Plusieurs maîtresses : Marianina, Sarah sa femme ne le satisfaisant pas. [...]
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