Le passage à commenter se situe à la Scène 7, tout en rappelant que le texte se compose de 10 scènes et que chaque scène correspond à un épisode désigné par un titre.
En optant pour des scènes titrées, Grumberg s'inscrit dans une démarche propre au théâtre du 20e siècle. Ici, la scène 7 s'intitule «L'Acte de Décès», Simone vient de recevoir l'acte de décès de son mari, il est déclaré décédé à Drancy (...)
[...] Les réactions des personnages. Réactions très différentes selon les personnages. Deux hommes cherchent à apaiser - Jean «ils mettent le dernier endroit où le défunt Il parle très peu, répond à la question d'Hélène discrètement puis se tait. - Léon arrive précipitamment et ne s'adresse pas à Simone directement (3e pers). Il trouve cette démarche inutile et tente de calment Hélène hurle pas comme ça». + Phrases très courtes Stichomythies. Inutilité de la démarche mise en valeur par répétition de «pas besoin». [...]
[...] - Léon commence en posant des questions sur le comportement d'Hélène, il essaie de l'apaiser l.50. Il répète toujours les même phrases. «très bien», «c'est parfait». - Jean, personnage secondaire qui n'a à ce titre qu'une seule réplique. II. Le sujet de la conversation l'Acte de Décès. La présentation de l'Acte de Décès. Il n'est pas présenté directement, il est annoncé par étapes «vous l'avez», «faites moi voir. Spectateur mis en appétit 1er temps suspense + impatience de Hélène. Le spectateur découvre l'acte de décès en même temps. [...]
[...] Les problèmes de la survie. Le devoir de Mémoire. Le tabou de Drancy. Critique de la bureaucratie. CONCLUSION. Importance du verbe souvenir» x4 et aussi le verbe «savoir». Ce devoir de Mémoire concerne bien sur les enfants. Dénoncé et qualifié de mensonge par Hélène. On refuse de parles des circonstances de la mort. Démarches intempestives et complexes de Simone reprochées par Léon. - Emphase «courir» (l.50-51 + l. «tous les tampons» (l.55, 65-66). - Enumération des types de documents (l.85) + anaphore de «papier. [...]
[...] Jean-Claude Grumberg est né en 1939, son père a été déporté en 1942 dans les camps nazis. Après la guerre, il attend en vain son retour avec sa mère. Devenu apprenti-tailleur, il s'intéresse au théâtre et fait partie d'une troupe amateur. A 22 ans, il crée sa première pièce et c'est avec l'Atelier qui va venir la consécration en 1979, il a alors 40 ans. La pièce est représentée un peu partout dans le monde et Grumberg est reconnu comme l'un des plus grands auteur de sa génération. [...]
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