- Le lien essentiel entre la forme dramatique + tabou.
- Conservation de la forme littéraire + personnages (choeur) à l'exception de la parabase lorsque le jardinier interrompt la pièce pour se faire le porte-parole de Giraudoux : clin d'oeil aux unités + définition de la tragédie.
- Réflexion sur le tragique : la tragédie mène à la réflexion sur le tragique. L'homme est-il responsable ? Sur la condition humaine, ses comportements, fonctionnements (...)
[...] C - La fatalité giralducienne, réflexion sur la littérature et son pouvoir a. Manque d'amour mère/fille. Giraudoux l'a faite sans amour, froide, distante. Clytemnestre a "créé" Electre sans aucun plaisir, et même dans la douleur: manque d'amour entre les êtres. b. Le poids de l'idéologie et de l'absolu. Certes l'absolu élève l'homme de sa position de quadrupède mais c'est ce qui génère le plus le drame: destin humain. c. Le Mythe: tragédie porteur de tragédie. Le MOT est source du mythe. L'homme fabrique son tragique. [...]
[...] Admettons que j'ai épousseté le buste d'Electre déclara Giraudoux en 1937 à propos de son oeuvre. Expliquez et commentez ce jugement sur Electre. Plan détaillé du sujet proposé I - La permanence du buste d'Electre A - Le conservatisme des formes a. Le lien essentiel entre la forme dramatique + tabou. b. Conservation de la forme littéraire + personnages (choeur) à l'exception de la parabase lorsque le jardinier interrompt la pièce pour se faire le porte-parole de Giraudoux = clin d'oeil aux unités + définition de la tragédie. [...]
[...] Une lecture psychanalytique du personnage d'Electre: haine teintée d'adoration. II - Un dépouissiérage entendu au sens d'actualisation du mythe A - Une forme littéraire distanciée ie plus ou moins modernisée a. Le mélange des genres et des registres (tragique, drame, vaudeville). b. La multiplication des intrigues qui font une pièce plus ample et plus complexe. c. La parodie: Euménides (Erinyes initiales) qui tiennent des propos familiers. Forme accélérée du temps cf. mendiant oups: "il me rattrape" (le mythe). B - Une intrigue renouvelée en elle-même a. [...]
[...] III - Une recréation du mythe pour lui insuffler de la vie A - L'esthétique giralducienne a. L'art de la digression: volonté d'inventorier les possibilités par le langage discours décousu, parabole des hérissons. b. Réflexions sur la faune: animaux aux valeurs héraldiques (cf. La Fontaine). c. L'art du paradoxe: lamento au centre de la pièce jeu de paradoxes: palais. B - Une vision du monde et de l'humanité a. L'homme réintégré à la nature, il participe d'un grand tout (philosophie épicurienne). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture