Ce premier extrait est principalement descriptif. La nature est décrite de manière péjorative ce qui fait référence à la mort, à l'enfer. On a ici la description d'un paysage désolé, qui est à la base réel mais qui devient un paysage aux dimensions surnaturelles. L'image de la "terre métallique" permet d'ôter toute vitalité à la nature, qui est en train de disparaître au profit d'une vision infernale "les arbres énormes disparaissaient dans cet éblouissement". La référence à l'or renvoie à la couleur de la chaleur et non à la préciosité, ainsi qu'au côté "sans vie" du métal (...)
[...] Cette antithèse marque le côté extraordinaire de ce paysage. L'expression de "longs rayons noirs" renvoie à cette thématique d'un monde tellement extrême dans sa chaleur qu'il échappe à la réalité. Une page de description On a ici majoritairement un discours descriptif. Il s'agit pour Giono de dresser le décor de son roman, cette Provence sous la canicule. L'emploi abondant de l'imparfait donne un aspect duratif au texte : il donne des choses à voir dans la passé pour l'inscrire sur une durée. [...]
[...] Ce personnage d'Angelo est un personnage innocent et naïf qui se retrouve face au "mal" humain, la bêtise, la lâcheté Angelo, un personnage épique On dans cet extrait, du registre épique car dans ce texte on a bien la confrontation d'un personnage solitaire face à des forces "surhumaines". Le personnage d'Angelo, calmement, va à l'encontre de ce paysage, ce qui nous donne une image de ce que sera ce personnage, courageux, face à cette épidémie. On peut commenter la tranquillité du personnage alors que tout est fait pour dépeindre un paysage violent et hostile. Cette page permet donc de comprendre l'atmosphère qui sera celle de la suite du livre. Le silence "si total" montre une écoute attentive du héros. [...]
[...] Jean Giono "Le Hussard sur le toit" Texte 1 p.13-14 "Le soleil était haut . qui en épousaient tous les contours" Ce premier extrait est principalement descriptif. La nature est décrite de manière péjorative ce qui fait référence à la mort, à l'enfer. On a ici la description d'un paysage désolé, qui est à la base réel mais qui devient un paysage aux dimensions surnaturelles. L'image de la "terre métallique" permet d'ôter toute vitalité à la nature, qui est en train de disparaître au profit d'une vision infernale "les arbres énormes disparaissaient dans cet éblouissement". [...]
[...] Ce qui n'était que description devient un principe agissant comme le héros. Une figure monstrueuse Ce paysage se transforme en ce "monstre" et est aussi celui qui subit cette hostilité monstrueuse. Giono peint ce paysage de telle façon qu'on comprend, en tant que lecteur, qu'il annonce les choses monstrueuses qui vont arriver : l'épidémie, qui représente l'étroitesse d'esprit, la lâcheté du commun des mortels. On peut remarquer que les termes qui permettent de peindre le paysages renvoient à des actions, comme si le paysage était agissant : il y a une sorte de personnification chaleur bourdonnait"). [...]
[...] Cette nature n'est pas tout à fait donnée dans sa normalité, elle n'est plus vue comme elle est attendue. La nature ne répond pas aux "lois de la nature" poussière ne retombait pas, lumière sans éclat"). La nature est tellement niée qu'on en vient à des comparaisons qui posent des équivalents entre la nature, le végétal et puis le métal quelques chardons blancs cliquetaient, la terre métallique, piliers d'or"). La nature perd sa vitalité pour se minéraliser. Elle est niée dans sa qualité naturelle de vivre. [...]
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