Commentaire composé complet et détaillé du texte de André Gide "Journal 1944". Idéal pour les révisions dans l'optique de l'Oral du Baccalauréat de Français. Recommandé pour toutes les sections et validé par des professeurs de Français agrégés.
[...] Il commente une anacoluthe[1] : il aurait fallu écrire il trop est tard pour que l'on puisse Les derniers mots de Gide : Je crains que mes phrases ne deviennent grammaticalement incorrectes Il s'intéresse aussi à la versification propos de La Fontaine (lignes 35 à 37). A ce propos, il reconnaît s'être trompé (lignes 37-38). Le journal tient une place très importante pour Gide, ainsi le journal lui sert ainsi à marquer son évolution physique mais aussi morale, voire relationnelle. Diderot lui offre l'occasion de réfléchir à une pensée sur le devoir : lettres à Sophie Vollant (lignes 38-39). Gide nous parle de son amour de Vigil Enéide (les aventures d'Enée, à l'origine de la fondation de Rome). [...]
[...] Ensuite, il est à la recherche d'une morale, ainsi il écrit que l'embêtant c'est qu'on ne sait toujours pas ce que l'on doit faire (lignes 41, 42). Gide est en revanche extrêmement ouvert à toutes les idées, à la littérature même étrangère (lignes 7 à 11). Il s'intéresse à la littérature anglaise en particulier sans préjugés même s'il a parfois de la peine à apprécier certains livres. (Gide a fait connaître de nombreux écrivains, il ne s'est pas limité à la littérature française). II. [...]
[...] Mais André Gide a plusieurs particulières, pas forcément communes aux autres œuvres autobiographiques. Celui-ci a une manière très à lui de parler de son histoire personnelle, de sa personne mais aussi des évènements l'entourant. I. Le regard de Gide sur lui-même et personnalité Gide se juge sans complaisance, ainsi il se déclare être lassé de lui- même : je me suis assez vu (lignes 12 à c'est donc un jugement dépréciatif et pessimiste. Gide est d'une grande honnêteté, parfois celle- ci est difficile à entendre mais Gide ne veut pas se voiler la face. [...]
[...] Le journal de Gide a donc en particulier un rôle littéraire. Conclusion : L'autobiographie chez Gide est donc traitée très différemment, celui-ci n'hésite pas à critiquer son physique, à regretter ses erreurs passées. Gide, narrateur et auteur du récit, nous confie les déboires d'un héros, à savoir lui-même, malade, maladroit, malheureux en amour. Gide se confie facilement dans son Journal. André Gide nous fait part de ses passions, pour la littérature étrangère d'une part mais aussi pour la grammaire et l'orthographe. [...]
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