Née le 1er juillet 1804 dans un quartier pauvre de Paris, Aurore Dupin est la descendante d'un roi saxon de Pologne et d'un maître oiselier français. Elle resta toute sa vie attachée à ce double héritage parlant de son « sang royal (…) s'alliant au sang plébéien. » Elle eut une jeunesse libre, élevée par sa grand-mère paternelle, à Nohant. La région du Berry et plus généralement le thème de la campagne l'inspirèrent énormément et on retrouve leurs paysages dans un grand nombre de ses romans, tel La Mare au Diable. Elle passa, en outre deux ans dans un couvent parisien où elle traversa d'ailleurs une crise mystique qui marqua beaucoup ses croyances. Revenue à Nohant, pour y tromper son ennui, elle se fascina pour les philosophes du XVIIIe tels Rousseau ou Voltaire.
En 1822, alors qu'elle avait 18 ans, elle épousa Casimir Dudevant dont elle eut deux enfants, Maurice et Solange. Toutefois, elle ne resta pas longtemps l'épouse charmée et dévouée à son mari qu'elle était dans les tous premiers temps de son mariage comme le révèlent leurs échanges épistolaires. Environ trois ans après son mariage elle fit la connaissance d'Aurélien de Sèze et entretint avec lui une « passion platonique » selon ses propres termes. Néanmoins, elle ne prit son envol qu'en 1830 lorsqu'elle s'installa à Paris, seule, et c'est ainsi qu'elle s'ouvrit au monde.
[...] En fait, elle voulait simplement que la société se transforme, graduellement, laissant à la femme la possibilité de s'émanciper progressivement, et surtout de sortir du carcan imposé par l'homme qui l'entretient. La religion Si George Sand était bel et bien croyante (nous avons déjà évoqué une expérience mystique qu'elle aurait vécue), elle rejetait toutefois, la formalisation de la religion. Selon elle, la vraie religion est un fait intime qui ne relève d'aucune institution. Cette conception déiste exclut les principes de rédemption. Fidèle à ses principes libéraux, George Sand pensait que chacun pouvait être pardonné. [...]
[...] George Sand (1804 1876) I. Biographie Née le 1er juillet 1804 dans un quartier pauvre de Paris, Aurore Dupin est la descendante d'un roi saxon de Pologne et d'un maître oiselier français. Elle resta toute sa vie attachée à ce double héritage parlant de son sang royal ( ) s'alliant au sang plébéien. Elle eut une jeunesse libre, élevée par sa grand-mère paternelle, à Nohant. La région du Berry et plus généralement le thème de la campagne l'inspirèrent énormément et on retrouve leurs paysages dans un grand nombre de ses romans, comme La Mare au Diable. [...]
[...] Elle fit un réquisitoire similaire pour les ouvriers boulangers de Paris en septembre 1844. Néanmoins, elle regretta toujours la violence bien qu'elle ait pu l'excuser voire l'approuver (exemple : sur la tentative d'assassinat de Napoléon III en 1858 : elle voit dans cet acte l'expression de révolte d'un idéaliste contre un tyran). Elle n'était pas à proprement parler communiste mais se déclara comme telle au nom de la solidarité qui doit unir tous les hommes La ruine des espoirs révolutionnaires (1848) L'intérêt qu'elle porta à la politique naquit véritablement en 1830. [...]
[...] Mais dès lors qu'il obtient le suffrage universel, la Terreur n'a plus de légitimité. Le socialisme Au sujet des classes, même si elle-même reconnaissait avoir du sang royal dans les veines elle n'eut que des sarcasmes pour les nobles et les bourgeois (comme dans son deuxième roman Valentine). Par ailleurs elle s'intéressa toujours beaucoup aux paysans et au peuple parce qu'elle devinait qu'ils seraient le vecteur du changement. Dans le journal L'éclaireur de l'Indre qu'elle fonda en 1843, elle adressa une lettre, véritable recueil de revendications paysannes, comme si ce dernier lui avait été dicté. [...]
[...] Le coup d'Etat du 2 décembre 1851 marque la fin de tout espoir pour George Sand. L'échec de cette seconde République marqua la fin de son engagement en politique. Un regain d'intérêt pour la politique Néanmoins, la guerre et la Commune réveillèrent cette passion politique qui l'avait animée. Après la défaite contre la Prusse en 1870, la troisième République fut proclamée le 4 septembre. La révolte éclata le 18 mars 1871 après la décision de Thiers de confisquer les canons de la Garde nationale. [...]
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