Exposé de Littérature française réalisé en Master 1 mettant en avant la pièce de Molière, George Dandin ou le Mari Confondu, faisant partie d'un corpus de plusieurs oeuvres au programme d'un cours de Littérature du XVIIème siècle.
[...] Dans cette tirade, George invoque Dieu par une interjection, Mon Dieu ! Angélique est donc loin d'être une personne vertueuse, mais ce n'est pas tant sa fidélité qui est remise en question, mais le fait qu'elle se moque de son mari, ce qui est pour lui beaucoup plus grave, puisqu'il n'a aucun pouvoir sur elle : Je n'ignore pas qu'à cause de votre noblesse vous me tenez fort au-dessus de vous, et le respect que je vous veux dire ne regarde point ma personne. [...]
[...] Mais la suite de cette étude poursuivra sur l'analyse de deux pièces (hors programme) qui font écho à George Dandin, il s'agit de La Jalousie du Barbouillé, et de Dom Garcie de Navarre. Nous tenterons de démonter le mécanisme des effets comiques et nous verrons quel sont les effets qui marquent le rouage de ces trois pièces soient par leurs différences ou leurs similitudes. Les similitudes les plus fortes se retrouvent dans La Jalousie du Barbouillé pièce écrite en 1646 au début de la carrière de Molière, c'est une farce et le prénom Angélique se retrouve dans ces deux pièces et la trame scénique est à peu près la même. [...]
[...] Ce thème de la bastonnade à lieu dans de nombreuses comédies de Molière, par exemple dans Le Médecin malgré lui, où Sganarelle bat sa femme après une joute verbale, Martine se vengera de la violence de son mari. A l'acte III, scène II et III de George Dandin les effets de comique sont portés à leur apogée. Les personnages sont stupides, mais pensent avoir de l'esprit : LUBIN. Je voudrais bien savoir, Monsieur, vous qui êtes savant, pourquoi il ne fait point jour la nuit. CLITANDRE. C'est une grande question, et qui est difficile. Tu es curieux, Lubin. LUBIN. Oui si j'avais étudié, j'aurais été songer à des choses où on n'a jamais songé. CLITANDRE. [...]
[...] A la fin de cette scène, George n'a plus le choix, en manque d'arguments il se retire. Les sentiments d'Angélique sont les mêmes qu'éprouvent Agnès lorsqu'elle parle d'Horace à Arnolphe (acte scène IV) : AGNES. Mais, à vous parler franchement entre nous, Il est plus pour cela selon mon goût que vous. Chez vous le mariage est fâcheux et pénible, Et vos discours en font une image terrible ; Mais, las ! il le fait, lui, si rempli de plaisirs, Que de se marier il donne des désirs. [...]
[...] quel bruit ! quel différend ! quelle combustion ! Qu'y a-t-il, messieurs ? Qu'y a-t-il ? Qu'y a-t-il ? çà, ça, voyons un peu s'in n'y a pas moyen de vous mettre d'accord, que je sois votre pacificateur, que j'apporte l'union chez vous. GORGIBUS. C'est mon gendre et ma fille qui ont eu bruit ensemble. LE DOCTEUR. Et qu'est-ce que c'est ? voyons, dites moi un peu la cause de leur différend. [...]
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