Le roman est un genre littéraire aux contours flous, caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle, du mythe par son attribution à un auteur, du récit historique par son caractère fictif, de l'épopée par son usage de la prose, de la nouvelle par sa longueur, du conte par la plus grande complexité de sa narration (...)
[...] Sujet du Travail: L'écrivain contemporain Claude Roy écrit dans Défense de la Littérature: Certains esprits refusent le roman. Ils y voient une amusette, un gaspillage de forces. Ils trouvent la vie (ou l'Histoire) plus riche en histoires, la science plus excitante, et que la philosophie donne mieux à penser. Comment peut-on lire des romans ? Moi, Monsieur, je ne lis que des mémoires [autobiographie où l'auteur explique en quoi sa vie a été liée à l'Histoire; ex: le général de Gaulle]. Et moi que des traités scientifiques. Pas de temps à perdre ! [...]
[...] Entre autre, Germinal de Zola, dépeint les conditions de vie difficiles dans les corons comme les débuts de l'organisation politique et syndicale de la classe ouvrière ainsi que ses divisions entre marxistes et anarchistes. De par notamment ses attributs polymorphes le genre romanesque tend à se développer en bien des domaines et offre un regard nouveau, sincère même. Dès lors, il rivalise avec le genre didactique: les chroniques historiennes, les traités scientifiques ou encore les essais tournés vers la société, se voient concurrencés. Cependant, du fait de certains de ses attributs intrinsèques, il s'expose aux diatribes de prosateurs ! [...]
[...] L'expression mettre en roman signifiant donc traduire en langue vulgaire le romancier ne saurait savourer la substantifique moelle d'un sujet et se contente donc d'une approche superficielle mêlée à de la narration. Du genre romanesque nous retiendrons le regard sincère ou vision nouvelle, ses attributs polymorphes, et sa narration fictionnelle qui contribuent à la diversité littéraire. Bien que sujet aux diatribes de prosateurs, il rivalise avec le genre didactique et en offre les trésors - dissimulés - au plus grand nombre, se déprenant ainsi de tout caractère élitiste ! [...]
[...] Vous direz, en vous appuyant sur les romans que vous connaissez, ce que vous penser de ce jugement sur les romans rapporté par Claude Roy. Le roman est un genre littéraire aux contours flous, caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle, du mythe par son attribution à un auteur, du récit historique par son caractère fictif, de l'épopée par son usage de la prose, de la nouvelle par sa longueur, du conte par la plus grande complexité de sa narration. [...]
[...] assurait Diderot car selon Zola le roman n'a plus de cadre, il a envahi et dépossédé tous les autres genres Par conséquent, le Hussard sur le Toit de J. Giono n'évoque qu'en partie les aspects du choléra lequel réduisit la Provence à un pandémonium tandis que Fléaux et société : de la Grande Peste au choléra de F. Hildesheimer, archiviste et historienne française, dépeint scrupuleusement les aspects et les conséquences de cette épidémie. En outre, du Vème au VIIIème siècle le terme roman désigne une langue parlée et le latin s'avère restreint aux textes écrits. [...]
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