Exposé sur le courant gothique. Ce courant, mêlé de mélancolie et d'horreur, va croître pour donner un nouveau genre qui sera baptisé le Roman Gothique. Le premier roman Gothique est l'oeuvre d'Horace Walpole, qui en 1764, publia Le Château d'Otrante. Le Gothique devient un échappatoire du temps, en faisant un retour dans le passé, le plus souvent médiéval.
[...] De plus, vers 1820, il n'était pas simple de les dissocier. Il serait inutile de chercher à les démarquer, en raison de leurs liens profonds. Les écrivains Romantiques ont une culture littéraire Gothique pour la plupart. L'héritage Gothique se perçoit aussi dans des œuvres des années 1830, considérées comme mineurs, qui ont été baptisé petits Romantiques par l'histoire littéraire. Ces auteurs ont hérité des aspects frénétiques du genre noir, c'est pourquoi ils furent appelés l'Ecole Frénétique. Ils retiennent surtout la violence de l'écriture, et l'utilisent afin de défier la rhétorique. [...]
[...] L'auteur cherche à transmettre au lecteur, par le biais du narrateur, le sentiment d'angoisse et de peur, grâce aux multiples descriptions des lieux et des sensations. II. Le Roman Gothique B. Personnages terrifiants Nous venons de voir que la demeure noire est une des caractéristiques clés du roman gothique. Mais celle-ci n'aurait pas toute sa grandeur sans la présence d'un personnage terrifiant, à la fonction semblable à la demeure. Ce personnage terrifiant est le plus souvent associé à un lieu, dans lequel il fait régner une tyrannie. La victime assimile automatiquement le personnage terrifiant à sa demeure. [...]
[...] Le fait que ce parcours labyrinthique amorce un mouvement descendant, fait que l'on peut le comparer à une projection de l'inconscient et de ses angoisses. Les demeures radcliffiennes sont souvent protégés du monde extérieur par des remparts, ainsi que par des précipices. On y voit dans cette description, l'image de demeure repliées sur elle-même, qui digèrent les victimes emprisonnées, qui leur donne l'aspect d'architectures cellulaires. D'autre part, les architectures sont souvent en ruines, ce qui donne un côté mélancolique à la personne qui admire les vestiges du passé. [...]
[...] Pour augmenter ce pouvoir destructeur, l'auteur du roman gothique lui ajoute une force surnaturelle. Dans ces conditions, toutes les lois morales et naturelles sont transgressées. Le roman apporte un dévoilement de l'identité secrète du personnage terrifiant, grâce à la curiosité d'un des protagonistes. Ce personnage terrifiant, est, s'il n'a pas de nom propre, qualifié de périphrases, qui expliquent à elles-mêmes l'horreur du personnage. Son portrait est souvent placé sous une attirance répulsive c'est à dire que sa beauté inspire la peur. [...]
[...] Le premier roman Gothique est d'Horace Walpole, qui en 1764 publia Le Château d'Otrante. Le Gothique devient un échappatoire du temps, en faisant un retour dans le passé, le plus souvent médiéval. Le goût évolue, et on assiste au développement d'une nouvelle sensibilité, vers la seconde moitié du XVIIIéme siècle. On est attiré par le mystère et la terreur, qui devient source de fascination. L'empirisme permet aux individus de découvrir la vérité par leurs sens. Le Sublime est caractérisé par ce qui est inquiétant, sombre, gothique, infini. [...]
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