Commentaire composé semi-rédigé sur le chapitre intitulé "Comment Gargantua naquit de façon bien étrange" tiré de "Gargantua", de Rabelais. Ce document traite de la façon dont Gargantua naquit. Après la description de cette naissance, vous trouverez un commentaire personnel sur le thème de la foi présente dans cet extrait. Document Word de 1200 mots environ. Extrait étudié : Couraige, couraige ! ... leurs enfants par l'aureille.
[...] (et d'insister à plaisir : chose bien horrible à penser ( Une scène d'accouchement fantaisiste, mais rédigée par un véritable médecin. Conclusion. Tout est fait pour que le lecteur s'amuse et ne prenne pas au sérieux cette étrange nativité ; loin de chercher à créer l'illusion romanesque Rabelais semble vouloir à tout prix lui rappeler que ceci n'est qu'un conte II. Seconde partie : une intrusion d'auteur. Un passage argumentatif. Surprise : après avoir tout fait pour que le lecteur n'y croie pas, Rabelais argumente à présent pour qu'il y croie ! [...]
[...] Rabelais, Gargantua, V. Comment Gargantua nasquit en faczon bien estrange. (Pocket, pages 74 et 76) (depuis Couraige, couraige ! jusqu'à leurs enfants par l'aureille.) Questions : La structure du passage (début narratif : conn. temporels, passé simple, dialogue ; fin intrusion d'auteur : présent de vérité générale et d'énonciation, conn. logiques) Le registre comique (révisions : comique de farce, de situation, de caractère, de mœurs, verbal) I. Première partie : le récit de la naissance de Gargantua. La parodie du roman de chevalerie. [...]
[...] Milhe-Poutingon, Gargantua, coll. L'œuvre au clair Bordas, 2004) ( Moquerie contre la Sorbonne, et élans de confiance en Dieu, jusqu'à la fin du passage. Conclusion Une réflexion sur la foi, qui ne doit pas être machinale mais consciente, motivée, raisonnée. Le but de Rabelais n'est pas, bien sûr, de nous faire croire en la naissance burlesque de Gargantua, mais de nous faire prendre conscience des pouvoirs de la foi religieuse qui fait admettre au croyant une autre nativité aussi peu naturelle Le moine Rabelais fait ainsi réfléchir son lecteur sur la différence entre foi et crédulité. [...]
[...] En tant que médecin, Rabelais règle ses comptes avec les sages-femmes traditionnelles, dont il montre l'empressement intéressé (à tas, de tous coustez), la vieillesse, la laideur, l'absence de formation (il n'y a pas de faculté de médecine à Brizepaille d'auprès de Sainctgenou et l'incompétence : - leurs méthodes : elles tâtent, elles goûtent, mais elles se trompent d'endroit ! - leur diagnostic : elles prennent ce qu'elles trouvent pour un nouveau-né - leur traitement : dans l'état de Gargamelle, ce restrinctif est une aberration médicale. La scatologie. Il est traditionnel que les étudiants en médecine s'épaississent le cuir et soulagent leur stress en plaisantant entre eux ! [...]
[...] de Gourmont, cité in Dictionnaire des Symboles, article oreille Seghers 1974). L'Eglise, ne désirant pas approfondir ce sujet scabreux, n'avait jamais condamné formellement cette croyance. Or, ayant conçu par l'oreille, pourquoi n'aurait-elle pas accouché par la même voie ? ( Même Rabelais recule devant ce qui serait un blasphème scandaleux, rapprocher explicitement la naissance de Gargantua de celle de Jésus, mais le lecteur est implicitement invité à réfléchir à une autre impossibilité physique : la mise au monde de Jésus par une vierge. [...]
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