Gargantua est le père de Pantagruel qui sont tous les deux des géants. Les livres "Gargantua" et "Pantagruel" racontent les aventures de ces deux personnages. Dans un récit comique, burlesque, guerres et actions se succèdent (...)
[...] Gargantua François RABELAIS Chapitre LV Toute leur vie [ ] de leurs noces Gargantua est le père de Pantagruel qui sont tous les deux des géants. Les livres "Gargantua" et "Pantagruel" racontent les aventures de ces deux personnages. Dans un récit comique, burlesque, guerres et actions se succèdent. Rabelais, auteur de cet œuvre, a été moine et a exercé le métier de médecin car l'anatomie le passionnait. Il critique aussi la société par ses livres. Son personnage gargantua est un roi qui a combattu Picrochole. [...]
[...] Dans cette abbaye, vit une société aristocratique mixte qui ne travaille pas. Ce texte nous présente le mode de vie des habitants de Thélème, mode de vie régie par la devise : Fais ce que tu voudras Qu'est-ce qui fait de Thélème une société idéale ? Nous verrons tout d'abord que Thélème est une abbaye inversée, puis, qu'on y trouve un idéal d'éducation. Enfin, Rabelais nous présente un idéal moral. Voici une réponse type pour une question d'oral donnée : Etudiez le texte en faisant apparaître l'adhésion de celui qui parle à un idéal de vie collective dont vous préciserez les caractéristiques et les conditions. [...]
[...] Dans cet extrait du chapitre LV de Gargantua, Rabelais expose au lecteur un idéal de vie collective qu'est l'abbaye de Thélème. Cet idéal de vie que décrit Rabelais est fondé sur des principes moraux. Il y a tout d'abord la liberté. En effet, le principe de liberté et l'absence d'obligation se résument à une phrase, «Fais ce que tu voudras C'est l'unique règle et son objectif et de permettre aux Thélèmites une liberté totale. Ainsi, les Thélèmites agissent selon leur bon vouloir et leur libre arbitre Rabelais insiste sur ce principe de liberté par une accumulation buvaient, mangeaient, travaillaient, et dormaient et par l'anaphore Nul ne les réveillait, nul ne les contraignait De plus, on remarque un important champ lexical de la liberté : des lois ; des statuts ; des règles ; bon vouloir ; leur libre arbitre A ce champ lexical s'oppose celui de la contrainte : asservis ; sujétion ; inclination ; interdit ; refusé Cette contrainte de la règle est présentée comme une incitation à la transgression et à la faute car nous entreprenons toujours ce qui nous refusé la présence du nous et le présent de vérité générale montrent bien l'adhésion de l'auteur à ce principe de liberté. [...]
[...] Enfin, on remarque que l'idéal de vie collective décrit par Rabelais ne correspond pas aux abbayes habituelles, de par ses caractéristiques intégrant la notion de liberté En effet, l'idéal de vie que décrit Rabelais est celui du courant humaniste, mais il ne correspond pas à l'idéal de vie d'une abbaye normale Ainsi, on observe un non respect du vœu de chasteté car les résidents de l'abbaye devraient normalement passer le restant de leurs jours à Thélème, coupés du monde extérieur alors que selon Rabelais la vie à l'extérieur de l'abbaye est mieux que celle à l'intérieur ils continuaient encore mieux dans le mariage Ainsi, Rabelais fait par au lecteur d'un idéal de vie collective selon les fondements de l'Humanisme et auquel il adhère totalement. Cela peut s'expliquer par le passé de moine de l'auteur. Fin de la réponse orale. [...]
[...] tous qui met en avant l'aspect collectif des Thélémites. Mais Rabelais ne limite pas cet idéal humaniste à des principes moraux comme la liberté, il insiste également sur un thème majeur de l'époque humaniste, l'éducation. En effet, l'éducation des Thélémites semble très variée, Rabelais insiste sur ce thème en utilisant une énumération lire, écrire, chanter, jouer d'instruments de musique, parler cinq ou six langues, et y composer tant en vers qu'en prose Tout comme pour l'éducation humaniste, la maîtrise des armes joue un rôle important, l'auteur met en valeur les qualités physiques des Thélémites par des procédés rythmiques, un rythme ternaire si vaillants, si hardis, si adroits au combat puis un rythme binaire plus vigoureux, plus agiles De même pour les femmes avec les deux rythmes binaires si fraîches, si jolies et moins acariâtres, plus doctes et leur travaux d'aiguille Cet idéal d'éducation est fortement mis en valeur par l'anaphore Jamais on ne vit de par la répétition de si qui exprime bien le degré de perfection visé, par les comparatifs de supériorité plus et d »infériorité moins cela montre bien le parti pris de l'auteur pour cette éducation humaniste. [...]
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