Chez Fontenelle, on a une argumentation directe dans laquelle sont posés les thèmes essentiels :
1 - L'idée de cause qui est cité plusieurs fois est un principe objectif (= qui a été démontré scientifiquement) de toutes sciences.
* (L3 à 6) "Assurons-nous... point" est la thèse. Il la présente à la forme impérative avec la présence du "nous" pour ressembler à une morale.
* (...)
[...] *(L3à6) Après Il est vrai que Fontenelle rentre en concession (=prendre l'argument de son adversaire) Qui courent . et passent Il utilise l'ironie en transformant l'action de courir et passer en métaphore. Apres mais enfin le ridicule repose sur l'absurde afin d'anéantir l'adversaire. D'avoir trouvé la cause de ce qui n'est point montre l'absurde reposant sur le fait de trouver une cause à ce qui n'a jamais existé. Fontenelle attaque son argumentation à partir de Il est vrai avec une charge assez méchante contre ses adversaires grâce à l'ironie de sa concession. [...]
[...] Ouvertures : 1-Fontenelle choisit l'apologue au centre de son argumentation. Il annonce ainsi les méthodes des philosophes des lumières qui attaquent les dogmes (=idées reçues) du pouvoir, et de la religion grâce à l'ironie et aux contes philosophiques. 2-Fontenelle pose aussi la liberté de penser, et ce texte est une ouverture importante pour le 18ème siècle. Questions possibles : *La construction du récit dans ce texte *L'ironie dans ce texte (moments de l'ironie, comment cela est ironique, force de l'ironie, pourquoi l'utiliser *En quoi Fontenelle est précurseur des lumières ? [...]
[...] Au départ, celle-ci était structurée avec si convaincu *Il valorise des oppositions avec des symétries qui sont (L25) et qui ne sont point (L26) pour expliquer notre ignorance. _ dont la raison nous est inconnu (L25-26) et Dont nous trouvons la raison (L26) Ce jeu intellectuel renforce l'idée qu'il faut d'abord examiner la réalité d'un fait, avant d'en tirer des hypothèses. *(L27-28) Il y encore de l'ironie montré au travers des citations non seulement [ ] mais et qui s'accommodent très bien Nous réfléchissons sans principes et allons directement à l'euphonisme (=erreur) Nous n'avons pas les principes (=méthodes de base qui soutiennent notre réflexion) Fontenelle nous indique notre manque de méthodes de bases qui nous guide vers la vérité. [...]
[...] Nous sommes dans une œuvre où l'auteur entreprend de poser les bases d'une science où on revient à la base de vrais savoirs réduisant à néant les miracles. Pour Fontenelle, il faut d'abord prendre appui sur les faits. *Il dénonce la pression de la religion sur les universitaires qui n'ont rien à voir avec les scientifiques. * on commença par faire des livres, et puis on consulta l'orfèvre (L23) est une morale montrant l'importance des faits. Conclusion : Ce texte est une satire de l'esprit pseudo scientifique (universitaires = faux scientifiques) de l'époque, qui s'étend à une satire des croyances. [...]
[...] * Les citations en écrit encore l'histoire (L16) et «écrit contre le sentiment (L17) montrent l'ironie sur la pratique universitaire. Cette ironie est reprise par l'utilisation d'un vocabulaire mélioratif belle et docte (L18) rabaissé par le mot ramasse (L19). *Fontenelle met en place la critique de la pratique universitaire de l'époque. La science nait d'une rumeur le bruit courut (L9). La science n'est pas libérée de la religion, elle démontre des miracles où les prétendus savants répondent dans leurs écrits sans tenir compte des faits. [...]
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