Commentaire composé entièrement rédigé de la "dent d'or" extrait d'Histoire des oracles par Fontenelle (1657-1757) et publié en 1686. Comment Fontenelle parvient-il à capter l'attention du lecteur ?
[...] Bien que la pensée qu'il développe ne soit pas facile à comprendre, il parvient à la fin à convaincre le lecteur qu'il est nécessaire de faire appel à des techniques pour établir un savoir. Notons que l'intervention de l'orfèvre dans l'histoire de la dent d'or est intéressant pour mieux comprendre le point de vue de F. sur la notion de savoir ; pour lui, il y a deux types de savants : ceux qui discutent sur des livres-ceux qu'il critique-et ceux de terrain, d'expérience comme l'orfèvre qui a su trouver la solution contrairement aux Grands Savants Hortius, Ingolsteterus, Libavius. [...]
[...] Commentaire : La dent d'or, Histoire des oracles de Fontenelle. Fontenelle est un écrivain français ayant vécu de 1657 à 1757. Il a joué un grand rôle dans la diffusion des nouvelles idées scientifiques et philosophiques. Cet auteur est notamment considéré comme 'un des précurseurs des Lumières. Son ouvrage Histoire Des Oracles, où il s'en prend aux superstitions, est assurément le plus éloquent. Extrait de cette œuvre, La Dent d'Or est une critique de la façon de fonder le savoir où Fontenelle préconise de s'assurer du fait avant de s'occuper de la cause à travers l'anecdote de cette dent d'or. [...]
[...] En effet, ce récit repérable pas l'utilisation du passé simple et l'absence de modalisateurs, est plutôt court et facile à comprendre grâce au langage courant voire familier qu'utilise Fontenelle. De plus, le choix de l'histoire est plutôt amusant pour le lecteur : Fontenelle raconte que les dents étant tombées à un enfant de Silésie, âgé de 7 ans, il lui en était venu une d'or. Son choix est intéressant et intriguant : il amuse le lecteur. En plus d'amuser le lecteur, cet apologue a pour visée de convaincre le lecteur. F. met le lecteur dans une impasse par ces effets de réel. [...]
[...] Puis, connaissant les préjugés de l'époque sur les Allemands, Fontenelle parle clairement malheur [qui] arriva ( ) à quelques savants d'Allemagne. Ce simple choix renforce le récit et sa visée. Dernier détail important : F. joue sur le nom des savants. Hortius, Ingolsteterus, Libavius sont des noms que l'auteur a latinisés pour montrer que ces personnes sont aussi démodées et dépassées que leurs noms. Bien que le récit soit accessible au lecteur par ses procédés, il reste une partie abstraite. Cependant, F. [...]
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