Emma a donné son nom à une attitude aujourd'hui : le bovarisme. Cela consiste à rêver sa vie plutôt que de la vivre. Ce comportement vient des lectures d'Emma quand elle était jeune. Elle a été très influencée par ses livres et a vécu de nombreuses déceptions : son mariage, son premier amant, sa fille (elle voulait un garçon), le travail de son mari (l'échec de l'opération du pied beau), la relation avec son second amant, sa mort (...)
[...] "savait par coeur, chantait, contait" : La lingère a beaucoup d'atouts : sa façon variée de présenter ses connaissances lui donne un aspect d'éducatrice. C'est une excellente pédagogue. Mais dans ce cas, où est donc l'erreur? Il y a deux faiblesses : elle savait par coeur (elle avale les chapitres, on voit qu'il n'y a aucune réflexion) et le contenu de cet enseignement ne présente que peu d'intérêt. "vous" : Cela désigne le lecteur. Flaubert nous introduit dans le livre. Ouvrons à présent l'un de ses livres. Seconde partie : Les lectures d'Emma Flaubert commence par une énumération. [...]
[...] Ce comportement vient des lectures d'Emma quand elle était jeune. Elle a été très influencée par ses livres et a vécu de nombreuses déceptions : son mariage, son premier amant, sa fille (elle voulait un garçon), le travail de son mari (l'échec de l'opération du pied beau), la relation avec son second amant, sa mort. Le projet de "Madame Bovary" date de 1849, Flaubert lisait à des amis "La tentation du Saint Antoine". Ces derniers le trouvèrent trop lyrique. C'est donc pour se débarasser de ce lyrisme que Flaubert écrivit "Madame Bovary". [...]
[...] Voila la définition d'un mauvais roman. La réussite de Flaubert est qu'il a écrit ses romans avec un certain style. Emma s'est impreignée de ses livres à l'âge de 15 ans, le moment où l'on est le plus influençable; et a trouvé les réponses à ses questions dans ces lectures. "engraisse les mains de cette poussière" : Flaubert critique ses lectures. Mais Emma lit un second style de livres : les romans historiques avec Walter Scott, le préféré des romantiques. [...]
[...] Le chevalier va enlever l'héroïne, et Emma va vouloir se faire enlever par Rodolphe. Conclusion : Deux centres d'intérêt : On a fait connaissance de Flaubert et d'Emma. On comprend qu'avec cette initiation à la vie Emma ait une idée illusoire de celle-ci. Elle rêve, elle est déçue, elle fait un autre rêve de vie, elle vie mal sa propre vie. C'est l'occasion pour Flaubert de mettre en garde contre ce phénomène. Il ne ménage pas son héroïne. Ce rapport est original et dénonce les mauvais romans. [...]
[...] Flaubert fait un retour en arrière sur l'éducation d'Emma au couvent. Il s'agit donc de ses lectures. Lecture : Il y avait au couvent une vieille fille qui venait tous les mois, pendant huit jours, travailler à la lingerie. Protégée par l'archevêché comme appartenant à une ancienne famille de gentilshommes ruinés sous la Révolution, elle mangeait au réfectoire à la table des bonnes soeurs, et faisait avec elles, après le repas, un petit bout de causette avant de remonter à son ouvrage. [...]
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