Gustave Flaubert, "L'Education sentimentale"

Résumé du document

Chapitre 1 : Le 15 Septembre 1840, Frédéric Moreau rentre chez lui à Nogent-sur-Seine par le bateau. Tout juste bachelier, il rentre pour passer ses deux mois de vacances chez ses parents avant de faire ses études de droit. Il est nostalgique de quitter la capitale, et décide de se balader sur le pont.

Il aperçoit alors un homme qui courtise une femme. Quand ce dernier alla s'assoir plus loin, Frédéric le suivit et ils parlèrent beaucoup ensemble. Au fil de leur discussion, Frédéric qui « éprouvait un certain respect pour [cet homme] » lui demanda son nom : c'était Jacques Arnoux, le propriétaire de l'Art industriel. Puis on vint le chercher pour lui dire que « Mademoiselle » pleurait. Il partit (...)

Extraits

[...] Elle voulait un grand amour, elle se mit à le combler d'adulations et de caresses (p. 550). Deslauriers se présente lui-même chez Dambreuse qui lui confie un poste (p.549). Mais le banquier tombe très gravement malade (p. 552) et ne tarde pas à mourir sous les yeux de sa femme et de Frédéric. Malgré le cynisme qui règle désormais sa conduite, Frédéric ne peut s'empêcher d'être choqué de l'indifférence de sa femme : Tu souffres ? - Moi ? Non pas du tout (p. [...]

[...] Ce cadre devient le sien. Il rencontre aussi Mlle Vatnaz, et il apprend qu'elle est la maîtresse d'Arnoux et Pellerin lui avoue qu'il en a plein d'autres. Mais en parallèle il apprend que sa femme, contrairement à lui, est honnête. Le sieur Arnoux était malicieux dans son commerce (p.95). Un jour il loupa de peu Mme Arnoux qui était venue voir son mari : il éprouva une surprise infinie et comme la douleur d' une trahison : Où vivait-elle ? [...]

[...] Comme Emma Bovary, Marie semble sensible aux romances orientales.). Puis, M. Arnoux invita Frédéric à manger avec eux, il accepta. Les époux lui parlèrent de leur voyage en Suisse [qui] durerait un mois (cf. Stéréotype du voyage romantique dont rêvait Emma Bovary pour sa lune de miel.). Frédéric s'imaginait se promener avec elle. Mais le bateau arrivait déjà et tous se séparèrent. Frédéric décida qu'il irait les voir chez eux. Après avoir fini le trajet en calèche, il arrive chez lui où l'attend un accueil chaleureux. [...]

[...] Celle- ci en est visiblement affectée. Il lui faut cette fausse nouvelle pour qu'elle se persuade qu'elle aime Frédéric. Parallèlement, Frédéric qui est à Nogent, paraît trouver une certaine douceur à évoquer les souvenir d'enfance avec Louise Roque (p.374). Il la retrouve plus amoureuse que jamais. Pour la première fois de sa vie, Frédéric se sentait aimé. (p.377). Elle lui demande de l'épouser (p.379) et lui répond : Je ne demande pas mieux (p.380). Mais une lettre de Deslauriers fort maladroite va le faire décider à revenir à Paris. [...]

[...] Elle le reçoit fort bien et elle le complimenta et le remercia de s'être battu pour Arnoux. Mais c'était une gratitude embarrassante car elle devait penser qu'il s'était battu exclusivement pour Arnoux. (p.385). Puis il croise Mme Arnoux. Leur premier mouvement fut de reculer ; puis le même sourire leur vint aux lèvres, et ils s'abordèrent. Pendant une minute, aucun des deux ne parla. (p.388). Le lendemain, il se rend chez Deslauriers qui l'emmène chez Dussardier pour fêter la sortie de prison de Sénécal. [...]