1. Frédéric Moreau est un jeune homme de 18 ans, nouvellement reçu bachelier au début du roman, il n'a donc, a priori, rien d'exceptionnel.
2. Héros romantique de par :
a. ses caractéristiques physiques : cheveux longs, tenant un album sous son bras (Frédéric veut se donner un air d'artiste) ; rien que cela trahit déjà son vrai caractère, son art de vivre, sa manière d'être ;
b. son extrême sensibilité, son lyrisme ;
c. son goût pour l'observation (une nouvelle occasion pour lui de pouvoir construire d'autres fantasmes) (...)
[...] Frédéric Moreau, par son comportement et ses actions, est, selon Flaubert, précisément l'illustration de sa conception de l'existence. C'est en effet l'archétype de la jeune génération de cette époque ; 34. Pour Flaubert il est intéressant de situer l'individu à part entière, il n'est donc pas dans le jeu des écrivains de son temps. C'est davantage un moraliste, un esthète qu'un sociologue, contrairement à ce que pouvait être Zola par exemple. [...]
[...] Il ne termine ainsi jamais ses études, toujours à cause de son caractère velléitaire ; 7. Dans ses démarches, il a besoin d'être accompagné par le narrateur, il faut que ce dernier arrange une situation qui pourrait (enfin pousser Frédéric à agir par lui-même ; 8. Des événements historiques ont lieu dans le roman, mais Frédéric se contente de les observer, il n'y prend jamais part et ne mesure pas ce que cela implique. Il est assez peu convaincu des valeurs de la République ; 9. [...]
[...] Etude du personnage de Frédéric Moreau dans l'Education sentimentale 1. Frédéric Moreau est un jeune homme de 18 ans, nouvellement reçu bachelier au début du roman, il n'a donc, a priori, rien d'exceptionnel ; 2. Héros romantique de par : a. Ses caractéristiques physiques : cheveux longs, tenant un album sous son bras (Frédéric veut se donner un air d'artiste) rien que cela trahit déjà son vrai caractère, son art de vivre, sa manière d'être ; b. Son extrême sensibilité, son lyrisme ; c. [...]
[...] Frédéric a une approche assez féminine de l'argent : le but n'est pas d'investir pour son enrichissement personnel, mais d'investir dans son apparence physique pour plaire davantage à Mme Arnoux ; 32. Finalement, Frédéric Moreau est puni, à la manière d'un Don Juan, pour son attitude naïve, irresponsable et ses illusions de l'adolescence, en recevant l'ultime leçon de son éducation sentimentale. C'est un éternel perdant (échecs sur tous les plans : matériel, amoureux, études) ; 33. Le personnage de Frédéric Moreau a été inspiré des expériences de Flaubert lui-même lorsqu'il était adolescent. Le but en était de faire un roman psychologique, un livre sur rien aurait dit Flaubert. [...]
[...] Frédéric n'est qu'un réceptacle où la passion s'exprime et se développe ; 15. Sa vie n'est que néant lorsque Mme Arnoux n'est pas là : les seize ans d'errance avant l'ultime rencontre me lui ont rien apporté ; 16. Victime de l'ironie mordante, de moqueries du narrateur, il est constamment blâmé par ce-dernier. Le narrateur met toujours Mme Arnoux à l'initiative de l'action, ce qui élimine d'avance Frédéric ; 17. Frédéric est sans arrêt contredit, contesté par le narrateur ou bien par les autres personnages, il a donc du mal à imposer son point de vue à son entourage et à se faire entendre des autres ; 18. [...]
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