Flaubert est né en 1821, âge de son personnage. Flaubert met beaucoup de lui-même, il met en scène un personnage plein d'illusions.
Frédéric Moreau (F.M.) fantasme d'une réussite qui se portera à l'échec : désillusions. Les personnages sont rattrapés par une pesanteur. 1848 : première grande victoire du peuple depuis 1789 : pendant 3 mois, l'illusion est acquise avec mise en place de la 2ème République. F.M. se rêve en amant de Mme Dambreuse ou Mme Arnoux. Pose la question du rapport à l'action, comme moteur nécessaire pour transformer le monde. Rapport à l'action comme levier pour rêver un autre monde (...)
[...] Flaubert met beaucoup de lui-même, il met en scène un personnage plein d'illusions. Fréderic Moreau (F.M.) fantasme d'une réussite qui se portera à l'échec : désillusions. Les personnages sont rattrapés par une pesanteur : première grande victoire du peuple depuis 1789 : pendant 3 mois, l'illusion est acquise avec mise en place de la 2ème République. F.M. se rêve en amant de Mme Dambreuse ou Mme Arnoux. Pose la question du rapport à l'action, comme moteur nécessaire pour transformer le monde. [...]
[...] Flaubert était lui-même insatisfait de son existence. Le héros n'agit pas, par peur de perdre son fantasme. Impuissance du personnage. F.M. concerte ce qui ne doit pas l'être, il se voit comme sujet d'action fictionnelle : il se voit comme le héros du roman que devrait être sa vie. Il n'est pas dans le réel mais dans le mythe, il ne peut donc pas agir. On est dans le cliché, le topos, le memento moris (la méditation sur la vanité de l'existence face à l'absolu que représente la mort). [...]
[...] a toujours mis en scène l'échec des personnages qui vont à peu près tout tenter. F.M. est dans l'imaginaire. Triangle lachanien : le réel l'imaginaire le symbolique. On est dans la parodie, dégradation de l'idéal, c'est la faillite des illusions. Trouver sa place Tous les personnages de F. sont les bourreaux d'eux-mêmes, ils sont dans une situation d'échec. Ils échouent car sont la matière de leur rêve. Mme Arnoux est l'incarnation des désirs de F.M., ce dernier n'est pas dans l'action mais dans le désir d'action. [...]
[...] Epuisement au sens de vide consécutif. Les héros entreprennent de vivre des situations romanesques qui ont pu jalonner l'histoire mais qui au 19è apparaissent épuisées, dépassées ou sont vécus par les personnages comme autant de simulacres, comme autant de fauxsemblants dérisoires (ex du duel). On est dans la parodie complète de l'action avec le duel entre F.M. et Mr de Cizzi. On fait correspondre au réel un mythe, on est dans le code symbolique. Le duel est ridicule et parodique : Flaubert met en scène la faillite de l'illusion de l'action. [...]
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