Le personnage d'Emma reflète bien la recherche du bonheur idéal. Tout commence avec l'éducation d'Emma au couvent des Ursulines de Rouen. De là, elle va se forger ses premiers rêves empruntés à la littérature romanesque qu'elle lit au couvent. Elle va s'imaginer que la vie n'est faite que "de Félicité, de passion et d'ivresse, qui lui avaient paru si beau dans les livres" (...)
[...] D'où venait donc cette insuffisance de la vie, cette pourriture instantanée des choses où elle s'appuyait ? Encore une fois, lorsqu'elle est endettée jusque au cou, elle croît encore que tous les hommes vont l'aider d'une manière chevaleresque, comme quand elle est chez le notaire Maître Guillaumin et qu'elle réclame de l'argent alors que le notaire la prend pour une prostituée Vous profitez impudemment de ma détresse, monsieur ! Je suis à plaindre, mais pas à vendre Pourtant, à certains moments, elle fait preuve de clairvoyance après que Rodolphe soit parti et réalise l'immense duperie de ce qu'elle croyait la rendre heureuse. [...]
[...] Une chose qu'elle ne comprend pas c'est qu'elle aurait probablement pu trouver le bonheur si elle avait fait des efforts pour le saisir et si elle avait laissé de côté son idéal. La question qui découle de ce raisonnement est de savoir si Emma aurait pu trouver le bonheur qu'elle s'est créé dans la réalité. Plus généralement de savoir s'il est possible de retrouver dans la vie quotidienne le bonheur idéal. Développement : Le personnage d'Emma reflète bien la recherche du bonheur idéal. [...]
[...] Conclusion : Madame Bovary démontre bien les problèmes d'une personne qui ne recherche que le bonheur idéal défini par un modèle et qui, au final, se perd dans toutes les calamités de la vie. Les sentiments restent enfoui derrière cette illusion ce qui ne permet pas de trouver le bonheur véritable de la vie, avec ses haut et ses bas et qui demande certains efforts pour être conservé. Finalement, Gustave Flaubert nous montre bien par le personnage de Madame Bovary, que le bonheur idéal ne se retrouve pas dans la vie quotidienne et qu'il faut rester dans l'authenticité pour le connaître. [...]
[...] Elle marque enfin une séparation entre le réel et le fictif mais elle va retomber automatiquement dans son imagination. Emma revient à chaque fois à son point de départ. Elle pense avoir trouvé le bonheur mais tous finit par basculer et elle finit par s'évanouir de chagrin comme pour se réfugier dans l'irréel. «Tout à coup, un tilbury bleu passa au grand trot sur la place. Emma poussa un cri et tomba raide par terre, à la renverse. En effet, Rodolphe, après bien des réflexions, s'était décidé à partir pour Rouen Flaubert, par cette citation, n'hésite pas à se moquer du bonheur idéal qu'Emma recherche. [...]
[...] Ils se trouvaient, l'un vis-à-vis de l'autre, comme deux mariés qui entretiennent tranquillement une flamme domestique »[5].Après la mauvaise expérience avec Rodolphe, elle va se répéter avec Léon Léon lui parut soudain dans le même éloignement que les autres ce qui va agrandir sa déception et sa souffrance. Elle n'arrive pas à se rendre compte de la situation et à utiliser son expérience pour réaliser que le bonheur ne se définit pas par nos rêves. Elle sent qu'à chaque fois, elle est malheureuse mais n'arrive pas à se rendre compte que le bonheur idéalisé est un mensonge qui va lui causer de plus en plus de calamité et qu'il faut qu'elle évolue l'aime pourtant ! [...]
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