Au moment où Flaubert écrit cette lettre à Louise Colet le 26 août 1853, le voilà en pleine rédaction de son célèbre roman : Madame Bovary. Flaubert est alors absolument retiré du monde, cloîtré tel un ermite. Il entretient alors une correspondance avec sa « muse » Louise Colet. Les lettres qu'ils se font parvenir sont diverses, et celles du 26 août 1853 montre quel est l'idéal de l'Art selon Flaubert : « Ce qui me semble, à moi, le plus haut dans l'Art (et le plus difficile), ce n'est ni de faire rire, ni de faire pleurer, ni de vous mettre en rut ou en fureur, mais d'agir à la façon de la nature, c'est-à-dire de faire rêver. Aussi les très belles oeuvres ont ce caractère (...)
[...] Flaubert et sa réflexion sur l'Art. Au moment où Flaubert écrit cette lettre à Louise Colet le 26 août 1853, le voilà en pleine rédaction de son célèbre roman : Madame Bovary. Flaubert est alors absolument retiré du monde, cloîtré tel un ermite. Il entretient alors une correspondance avec sa muse Louise Colet. Les lettres qu'ils se font parvenir sont diverses, et celles du 26 août 1853 montre quel est l'idéal de l'Art selon Flaubert : Ce qui me semble, à moi, le plus haut dans l'Art (et le plus difficile), ce n'est ni de faire rire, ni de faire pleurer, ni de vous mettre en rut ou en fureur, mais d'agir à la façon de la nature, c'est-à-dire de faire rêver. [...]
[...] Nous pourrons aussi nous appuyer sur l'ouvre de Flaubert : Madame Bovary. II) Nous montrerons en quoi, l'œuvre de Flaubert : Madame Bovary est le fruit du travail d'un écrivain impitoyable sachant faire rêver comme la nature. En effet, dans cette œuvre, Flaubert par sa prose poétique (romantique), sait aussi bien, dépeindre sa société (réalisme). [...]
[...] C'est à lui de faire son travail de recherche. L'auteur, comme Rabelais ou Goethe doivent tout dire, tout dévoiler mais de manière sous-entendus, par le biais du rire, comme nous le voyons dans Gargantua. Flaubert veut d'une littérature sincère, pas de fausse littérature il ne veut pas de littérature qui ne cherche qu'à plaire dans les salons (voir la métaphore de la botte Il veut d'une littérature qui ne cache pas ses difformités, il ne veut pas d'une littérature cirée et convenue. [...]
[...] (Nous attacherons notre étude de l'art littéraire) L'artiste comme créateur et capable de faire rêver. La nature est une source d'inspiration, grâce à elle, il y a un éveil de l'imagination qui s'opère chez l'écrivain. Pour Flaubert, l'œuvre doit toucher le lecteur, faire jaillir de lui des émotions, qu'elle le fasse réfléchir. Le silence de l'auteur permet la réflexion de du lecteur, permet sa propre interprétation. Il faut que ce soit spontané. Les hommes comme Rabelais et Homère sont capable de faire rêver à travers leurs œuvres. [...]
[...] Il faut se remémorer des circonstances dans lesquelles Flaubert écrit cette citation à Louise Colet. Flaubert est en pleine écriture de son roman, et en même temps, il entretient une correspondance avec elle dans laquelle il fait partager les aspects principaux de sa vision de l'Art. Le roman Madame Bovary ne peut-être qu'imprégné d'une telle réflexion, il ne peut-être qu'au centre de la pensée de Flaubert. Flaubert écrit ce roman, un roman qui semble d'aspect différent de ces romans précédents : Salammbô et La tentation de saint Antoine. [...]
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