La comparaison : Elle établit un rapprochement entre deux termes, grâce à un élément grammatical (comme, tel que, ressembler à, etc.) à partir d'un élément qui leur est commun.
- "Son regard est pareil au regard des statues" (Paul Verlaine)
- "Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal" (Baudelaire)
(...)
[...] ( "Il n'y a pas d'amour qui ne soit à la douleur Il n'y a pas d'amour dont on en soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri (Aragon) La gradation : Elle ordonne les termes d'un énoncé selon une progression ascendante ou descendante ( "Quelle chimère est-ce donc que l'homme ? Quelle nouveauté, quel monstre quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige ? " (Pascal) ( "Je me meurs, je suis mort, je suis enterré." (Molière) dans L'Avare ( cours, vole et nous venge." (Corneille) L'euphémisme : Elle atténue l'expression d'une idée ou d'un sentiment, souvent pour en voiler le caractère déplaisant. [...]
[...] ( "Un noble s'il vit chez lui dans sa province, il vit libre mais sans appui ; s'il vit à la cour, il est protégé mais il est esclave" (La Bruyère) ( "À vaincre sans péril on triomphe sans gloire" (Corneille) Un chiasme : Si les termes sont disposés selon un schéma A / B / il s'agit alors d'un chiasme. C'est une juxtaposition ou coordination de propositions identiques, mais disposées dans l'ordre inverse. ( "La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée" (Hugo) ( "La neige fait au nord ce qu'au sud fait le sable" (Hugo) L'antiphrase : Exprimer une idée en laissant entendre son contraire dans une intention ironique. ( Quel courage ! [...]
[...] ( Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages Dans la nuit éternelle emportés sans retour Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour (Lamartine) La personnification : Représenter sous des traits humains un objet ou un animal ( "Des albatros, indolents compagnons de voyage" (Baudelaire) ( "Le flot, qui l'apporta, recule épouvanté" (Racine) dans Phèdre La métonymie : Elle remplace un mot par un autre, qui entretient avec le premier un rapport logique. C'est un procédé de symbolisation qui permet un raccourci d'expression. ( "Boire un verre" ("Etre candidat à l'Elysé" ( "Un Picasso" ( "Et chaque meuble se souvient Dans cette chambre sans berceau Des éclats des vieilles tempêtes. " (J. Brel) La périphrase : Elle consiste à remplacer un mot par une expression de sens équivalent, qui évite un répétition ou donne une explication. [...]
[...] ( "Son regard est pareil au regard des statues" (Paul Verlaine) ( "Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal" (Baudelaire) La métaphore : Elle établit un assimilation entre deux termes. Il n'existe pas de terme de comparaison entre le comparé et le comparant. La métaphore comme la comparaison, une valeur d'illustration. ( "Un gros serpent de fumée noire" (Maupassant) ( "Mon beau navire, ô ma mémoire" (Apollinaire) La métaphore filée : Répétition ou développement d'éléments liés à une même métaphore initiale. [...]
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