Focalisation = point de vue ou regard du romancier ; sa position par rapport à ce dont il parle : Que voit-il ? Que sait- il ?
Focalisation externe : le narrateur ignore la pensée, le passé et les sentiments des personnages.
Il ne décrit que ce qui est visible par tous.
Impression d'objectivité, d'impartialité.
C'est la focalisation la moins fréquente, dans les romans.
Focalisation interne : Le narrateur voit, sait et sent par ce que voit, sait et sent un personnage.
Il ne peut donc pas tout savoir, sentir et voir.
Impression de subjectivité, de vraisemblance.
Le lecteur peut s'identifier au personnage.
Focalisation « zéro » (nulle) : le narrateur est omniscient f« Dieu »). puisqu'il sait et voit tout dans le passé, le présent et l'avenir : puisqu'il connaît les pensées et les intentions des personnages.
La focalisation « zéro » peut donner des analyses psychologiques intéressantes ; mais, parfois, il y a un risque d'invraisemblance.
[...] Un modalisateur est un terme ou un procédé qui indique le point de vue de celui qui s'exprime, par rapport à ce qu'il rapporte, décrit ou analyse.
La modalisation est l'ensemble des indices qui montrent l'état d'esprit de l'observateur, la perception qu'il a du monde : admiration, rejet, crainte, vénération, frayeur, attirance, simple contemplation, ironie, etc.
[...] Le roman est une oeuvre narrative en prose. Il ne répond pas à des règles strictes (concernant le style, le registre, les thèmes, la longueur, etc.), surtout depuis le XXème siècle.
Il expose des actions et des situations imaginaires (qui peuvent cependant être tirées de la réalité).
Le genre romanesque est composé de nombreux sous- genres, dont voici les principaux :
Le roman psychologique, dans lequel l'étude des caractères a une grande place.
Le roman historique, dont l'histoire se passe dans une époque réelle.
Le roman régionaliste, dit aussi de terroir, où les lieux, les moeurs, ont une grande importance.
Le roman fantastique, dans lequel le surnaturel intervient dans le monde bien réel.
Le roman épistolaire, composé de lettres.
Le roman policier.
Le roman d'aventures.
Le roman de science-fiction.
La nouvelle est une sorte de petit roman (ne comprenant parfois que quelques pages) dont la chute (le dénouement) est souvent remarquable, spectaculaire, inattendue et réservée aux toutes dernières lignes. (...)
[...] Exemples : respecter la typographie propre au dialogue dans le roman, dans le théâtre ; bien marquer l'énonciation (qui parle, à qui, de quoi, pourquoi Ne pas oublier le niveau de langue, le registre. Les idées : le corpus vous aide à les trouver. Attention : c'est vos qualités de lecture qu'on juge plutôt que vos qualités de création ! Le sujet d'invention n'est donc pas une rédaction du brevet des collèges. Il faut respecter les contraintes de l'énoncé, qu'elles soient explicites ou implicites. [...]
[...] Naturalisme : La littérature doit reproduire la nature et non pas son interprétation par l'écrivain. Compterendu de la réalité telle qu'elle est et non telle qu'elle devrait être. Émile Zola fut le principal théoricien du naturalisme. Le romancier se veut objectif : il note ce qu'il observe, sans juger; (quoique le jugement soit implicite, notamment chez Maupassant, qui dévoile la vie intérieure et les motivations cachées du héros). Démarche empruntée aux sciences expérimentales de la biologie et de la médecine. Le déterminisme et l'hérédité conditionnent l'existence des héros. VIII. [...]
[...] Modalisateurs et exemples : Des adverbes : trop, sans doute, certainement, assez . Des verbes : supposer, se demander si, croire, douter . Des adjectifs appréciatifs (beau), mélioratifs (embelli), emphatiques (formidable), péjoratifs (ridicule). Des temps comme le conditionnel, qui marque le doute (on pourrait penser que . ) ; de même que le futur antérieur : Sa réponse est subtile, mais il l'aura copiée à partir d'un article de presse. Les guillemets, qui indiquent que le locuteur ne prend pas un mot ou une expression à son compte, ou bien qu'il ironise à son sujet : Il mangea un morceau de fromage, un œuf dur et une pomme, ce fut là son «festin Les points de suspension, pour exprimer le doute ou l'ironie : Il prétendait qu'il était le meilleur buteur . [...]
[...] Champ lexical de la souffrance. Parfois très proche du lyrique et de l'élégiaque. Registre tragique : Il met en relief la faiblesse de l'homme face à son destin, à la fatalité, à tous les éléments contre lesquels il ne peut pratiquement rien. La volonté humaine est impuissante, malgré la détermination, le courage du héros. Registre comique : Il prête à faire rire ou au moins sourire. Il use de jeux de mots, de situations amusantes, ridicules, caricaturales. Il joue souvent sur le quiproquo, la surprise, les coïncidences, les contrastes. [...]
[...] Histoire : Suite chronologique des actions et des événements. Intrigue : Ensemble des événements qui font progressivement le point culminant d'un roman. Prologue : 1ère partie d'un roman présentant des événements antérieurs à l'action proprement dite. b. La description dans le roman : Structure : Les indices spatiaux. Voir la fiche en question. La description : Esthétique ou ornementale : On peint un paysage, une maison, une pièce . Didactique : On informe, on enseigne, on documente. Dramatique : On préfigure ce qui va se passer. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture