Le XIIe siècle est celui d'un essor économique. Dans le monde rural, on remplace peu à peu les hommes par les animaux, on met au point la charrue, de manière synthétique, on modernise les travaux agricoles. Le fait d'utiliser des boeufs et des chevaux pour les travaux agricoles permet de soulager le travail des serfs.
Autre domaine important : le bâtiment. On remplace le bois par de la pierre et c'est donc la construction des premières cathédrales. Les constructions sont plus longues à sortir de terre mais le résultat est là : les cathédrales sont toujours là. Elles sont un héritage direct du Moyen-âge et surtout sont la démonstration de la moralisation générale de la société française à laquelle on assistera au siècle suivant.
Au niveau politique, on assiste également à l'instauration de la monarchie française. C'est la mise en place du système féodal et surtout l'époque des Croisades, qui rejoint ainsi la volonté de moralisation affichée de l'Eglise.
[...] Le chevalier, qui est une reprise de la figure antique du héros, n'est pas uniquement un homme amoureux, c'est aussi un homme épris d'aventures, qui va procéder à des quêtes et à travers les aventures des Chevaliers, on reproduit le livre du monde formé de la main de Dieu, dans une somme de savoirs et d'expériences. Car le chevalier ne se bat pas pour quelqu'un, il ne se bat pas pour la reconnaissance, mais pour la dignité des plus faibles. Ses aventures sont jalonnées par des personnes en détresse qu'il doit secourir pour continuer sa quête qui se traduit à la fois comme une quête matérielle (...)
[...] Au chapitre des enseignements, les universités se divisent en deux : la grammaire (qui n'est autre que l'enseignement de la littérature) et la théologie. Certains n'hésitent d'ailleurs pas à mélanger les deux enseignements afin de contribuer à leur tour à la construction philosophique, de manière plus complète. Exemple très représentatif : Saint-Augustin. En conclusion, il est possible de dire que si l'Antiquité servira de bases à beaucoup de courants littéraires dits modernes, le Moyen-âge apporte un certain nombre de valeurs qui seront réutilisées tout au long de l'histoire littéraire. [...]
[...] En effet, il est à noter que ce siècle est une période charnière car il est autant inclus dans la période du Moyen-âge que dans la Renaissance. Ce qui donne des débats entre historiens car personne n'est d'accord quant à la question de savoir quand est-ce que se termine le Moyen-âge et quand est-ce que commence la Renaissance. Certains historiens prennent l'invention de l'imprimerie de Gutenberg comme point de repère, d'autres préfèrent opter pour la découverte de l'Amérique de Christophe Colomb. [...]
[...] Au XIIIeme siècle, de part les Croisades, la construction et les améliorations apportées aux travaux agricoles, la croissance économique est toujours présente. On met au point des systèmes afin d'optimiser le rendement économique des terres. Les artisans commencent à se réunir en corporation, ce qui donne une sorte d'ensemble de règles juridiques et sociales applicables aux professions artisanes car les corporations ont la charge de surveiller la vie économique. C'est une centralisation et cette centralisation se retrouve également au niveau politique puisque les différents royaumes de France commencent à se réunir sous la houlette d'une seule personne : le roi de France. [...]
[...] Les villages sont crées autour des églises. Cette moralisation ainsi qualifiée par les historiens se retrouvera en littérature, notamment à travers la figure du preux chevalier, de l'amour courtois. Le XIVe siècle est marqué par une série de calamités. Les grèves et les émeutes se multiplient, faisant ainsi surgir des difficultés économiques, entraînant des révoltes régionales. Au sommet du royaume, des problèmes dynastiques apparaissent, c'est d'ailleurs à partir de cette période que la saga les Rois Maudits commencent. Du fait des problèmes de succession à la couronne de France, les ennemis naturels de la France, à savoir les Anglais, en profitent pour déclencher de part et d'autre, des guerres. [...]
[...] Or, à travers la symbolique de la Table Ronde, c'est la symbolique de l'égalité qui apparaît, la Table est ronde afin qu'aucun Chevalier ne soit laissé de côté, afin de montrer que, peu importe leurs origines, tous les Chevaliers sont égaux, ce qui est très novateur pour l'époque. Autre point essentiel dans la légende arthurienne : la place accordée aux femmes. Contrairement aux autres œuvres romanesques du Moyen-âge, la femme n'est pas uniquement une femme éprise d'un chevalier, qui attend son retour, telle une Pénélope. [...]
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