Le chapitre 1 évoque un fait social : lorsque le baron chasse Candide après l'avoir vu embrasser Cunégonde. Il n'accepte pas les différences de rang social. C'est une cause à effet car Candide est chassé du château.
Le chapitre 5 évoque le tremblement de terre de Lisbonne qui est un fait historique.
Ces faits historiques, politiques et sociaux sont évoqués avec légèreté dans ce roman si on les prend au premier degré mais fortement et sévèrement dénoncés par Voltaire au second degré. Le seul événement qui soit particulièrement exposé est le tremblement de terre de Lisbonne (...)
[...] Elle épouse Candide vers la fin du conte. * Pangloss : est le précepteur du fils du baron. C'est une sorte de philosophe. Il est réputé pour être sage et pour penser que dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la baronne la meilleure des baronnes possibles Candide lui est très attaché. Malgré le fait que Pangloss s'aperçoive que ses théories sont fausse, il ne les révoquera pas. [...]
[...] Voltaire critique la société au travers d'un conte alors que Montesquieu utilise une correspondance entre des Persans qui découvrent la France, sa société, ses mœurs et ses coutumes. Montesquieu lui, utilise l'ethnocentrisme des Persans pour critiquer la société. Nous pouvons donc dire que les philosophes des Lumières ont utilisé plusieurs moyens pour critiquer la société ; le conte et le roman épistolaire en font partie et nous montrent ce que l'on reprochait à la société à cette époque et aussi que certaines critiques sont toujours valables aujourd'hui. [...]
[...] On christianise des gens. C'est-à-dire : on leur inculque une religion qui n'est pas la leur. On réduit aussi les gens en esclavage dans le but de les civiliser Ces aspects renvoient à différents combats de Voltaire : des écrits appelant à la tolérance religieuse, des tentatives de réhabilitation d'hommes assassinés par l'obscurantisme catholique et une justice arbitraire. Candide eut la curiosité de voir des prêtres ; il fit demander où ils étaient Mes amis, dit-il, nous sommes tous prêtres ; le roi et tous les chefs de famille chantent des cantiques d'actions de grâces solennellement tous les matins ; et cinq ou six mille musiciens les accompagnent. [...]
[...] L'Église et la religion. La femme de l'orateur, ayant mis la tête à la fenêtre et avisant un homme qui doutait que le pape fût antéchrist, lui répandit sur le chef un plein ô ciel ! À quel excès se porte le zèle de la religion chez les dames ! Un petit homme noir, familier de l'Inquisition, lequel était à côté de lui, prit poliment la parole et dit : Apparemment que monsieur ne croit pas au péché originel ; car, si tout est au mieux, il n'y a donc eu ni chute, ni punitions. [...]
[...] Les lieux évoqués dans les chapitres XVI, XVII et XVIII ( le pays des sauvages Oreillons et Eldorado) sont imaginaires. Ils ne ressemblent en rien à la réalité. Ces chapitres décrivent un univers utopique. Ces lieux sont très différents de ceux évoqués dans les autres chapitres. Ce sont des endroits calmes et paradisiaques où règne la paix. Dans les lieux évoqués dans les autres chapitres, on parle toujours de guerre, de malheurs, de morts. Ils ne ressemblent en rien à ceux de l'Eldorado et du pays des sauvages Oreillons. [...]
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