Le terme « faits sociaux » est devenu une expression courante qui est employée pour désigner une multitude de phénomènes de société mais ce qu'ils définissent réellement est toujours équivoque. Avant d'étudier ces phénomènes, il est donc essentiel de savoir les reconnaître.
Dans toute société, ces phénomènes ont pourtant des caractéristiques qui leur sont propres et qui ne peuvent être étudiés par d'autres sciences que la Sociologie.
Les faits sociaux sont des phénomènes qui nous sont inconsciemment imposés, que se soit par l'éducation, l'appartenance religieuse ou la société. Ce sont des phénomènes extérieurs à notre personne.
[...] Tendance à privilégier la valeur et les doits de l'individu contre les valeurs et les droits des groupes sociaux. Desideratum (page : ce dont on souhaite la réalisation ; revendications. Sui generis (page : caractéristique de l'espèce qui n'appartient qu'à elle Aphorismes (page : courte maxime (exemple : tel père, tel fils) Substrat (page 12) : ce qui sert de base, d'infrastructure à quelque chose Nuptialité (page 10) : rapport du nombre de mariages d'une année à l'effectif moyen de la population. [...]
[...] Les faits sociaux sont des phénomènes qui nous sont inconsciemment imposés, que se soit par l'éducation, l'appartenance religieuse ou la société. Ce sont des phénomènes extérieurs à notre personne. D'autre part, notre façon de se conduire ou de penser nous est dictée avec ou sans notre consentement, ne se faisant pas nécessairement ressentir comme telle. Et si d'autre part, nous voulions contrecarrer cette influence sociale, la conscience publique nous le ferait ressentir et nous paraîtrions anormaux, provoquant le rejet des conformistes. [...]
[...] »(page 10) (manière de se comporter corporellement selon un cas précis etc.) Le fait social se reconnaît donc par la pression imperceptible qu'il exerce sur un individu dans sa façon d'agir et de penser. Ces pressions peuvent subvenir de phénomènes brefs comme d'une poussée collective ou d'un courant d'opinion mais également de phénomènes ancrés dans nos mœurs comme les religions ou l'éducation. La définition finale de Durkheim sur le fait social est donc : Est fait social toute manière de faire, fixée ou non, susceptible d'exercer sur l'individu une contrainte extérieure ; ou bien encore, qui est générale dans l'étendue d'une société donnée tout en ayant une existence propre, indépendante de ses manifestations individuelles. [...]
[...] De part les instances que nous avons évoquées (religion, éducation le fait social se retrouve également dans les courants sociaux. Ceux ci se caractérisent par des mouvements d'émotions (dans une foule par exemple) qui viennent à nous et qui peuvent influencer notre comportement sans être notre volonté. L'éducation est un autre exemple de faits que nous subissons puisqu'elle nous a créé des habitudes que nous avons du mal à considérer comme extérieures à notre conscience. Il est important de préciser que ce n'est pas le phénomène de masse qui caractérise les fait sociaux mais les coutumes du groupe auquel nous appartenons ou dans lequel nous intervenons. [...]
[...] Il ramène les fais moraux aux faits sociaux qu'il considère comme indépendants des consciences individuelles. Il écrit une thèse de philosophie "De la division du travail social" en 1983, qui lui a été critiqué par le jury de philosophes de la Sorbonne, pour son réalisme social. Ensuite, il enseigne à Bordeaux (de 1887 à 1902) les Sciences Sociales et la pédagogie. Durant son séjour, il écrira entre autre le suicide (1887) et Les règles de la méthode sociologique en 1894. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture